Sarah & Noah : un bel accouchement serein en siège, avant le terme
Je vous présente Sarah, une amie rencontrée lors d’un voyage en Crète en 2011 ! Après nous être perdues de vue, nous nous sommes retrouvées à l’assaut des bars et restaurants parisiens en 2013. Lors d’une discussion autour d’un verre, notre passion pour le voyage se réveille et 4 mois plus tard, nous nous envolons pour 2 semaines au Vietnam. Depuis, nous avons fait des enfants (pas ensemble :)) ! Noah est son premier bébé. Sarah a eu une grossesse plutôt sereine, mais Noah a décidé de rester tête en haut. Sarah doit donc accoucher d’un bébé en siège ! Après une bonne préparation et des shot de confiance et de positivisme, Sarah donne naissance à Noah par voies basses. Une très belle histoire remplie de bonnes ondes ! Bonne lecture…
Qui es-tu ?
Ton prénom : Sarah
Ton âge actuel : 33 ans
Le prénom de ton enfant : Noah
L’âge de ton enfant : 3 semaines
Une grossesse : de l’émotion de la découverte jusqu’à l’annonce
La pandémie de COVID a fait changer nos plans
Le projet d’avoir un enfant est venu naturellement avec mon chéri. J’ai pris un rdv gynéco en février pour faire un bilan et j’ai commencé à prendre des folates dans les mois qui ont suivis. Nous pensions lancer le projet après l’été 2020 car nous devions partir en vacances durant l’été à l’étranger et ne sachant pas comment cette première grossesse allait se dérouler je souhaitais attendre notre retour. La pandémie de COVID a fait changer nos plans car notre séjour est tombé à l’eau. A partir d’avril 2020 nous avons donc commencé à vouloir avoir un enfant. Je m’étais préparé à ce que je tombe enceinte avec quelques difficultés car ma mère a mis des années avant de tomber enceinte et je savais que cela pouvait donc être difficile.
je répond que je ne prendrais rien d’alcoolisé, pour blaguer il me dit « tu es enceinte ou quoi? »
En aout je suis tombée enceinte alors que ce mois ci je ne pensais absolument pas que cela pouvait fonctionner et je n’étais pas dans les calculs de l’ovulation etc… du coup à la fin du mois quand j’ai perçu quelques petites modifications j’ai été très surprise! D’abord j’ai eu quelques pertes de sang qui se sont vite arrêtées alors que mes règles devaient arriver… j’avais un test de grossesse à la maison et je n’ai pas pu patienter bien longtemps avant d’aller vérifier mon hypothèse sans mettre mon chéri dans la confidence car je ne voulais pas créer de faux espoir. Pour l’anecdote, d’habitude il se lève bien avant moi en semaine et là comme par hasard nous devions nous réveiller ensemble… mission discrétion activée alors pour qu’il ne se doute de rien. Dans la nuit, je fais mon test incognito qui confirme mon hypothèse mais j’attends encore avant d’informer le futur papa, le lundi je vais au laboratoire et l’attente fut longue pour enfin être sure de ce début de grossesse. Je regardais toutes les 5 minutes mes mails dans l’attente des résultats. Vers 18h enfin la réponse tant attendue est arrivée, je suis bel et bien enceinte! L’annonce pouvait maintenant avoir lieu mais le soir ma belle mère devait venir diner à la maison et je me voyais mal l’annoncer en plein repas. j’avais également commandé un doudou pour accompagner l’annonce qui devait arriver le lendemain ! Dilemme quand l’annoncer : avant ou après le diner ou encore attendre le lendemain… avant l’arrivée des invités mon chéri me demande ce que je veux boire ce à quoi je répond que je ne prendrais rien d’alcoolisé, pour blaguer il me dit « tu es enceinte ou quoi? » il ne pensait pas si bien dire! Effet de surprise garanti! A partir de la nous avons pu partager notre joie ensemble! Nous avons ensuite attendu que je sois enceinte de 2 mois pour commencer à l’annoncer à nos familles respectives à l’occasion d’anniversaire, tous se sont réjouis de cette belle nouvelle.
Comment se passe une grossesse avec un bébé en siège dans l’utérus ?
le sommeil était parfois dur à trouver, j’ai tenté l’homéopathie avec la passiflore composée
Ma grossesse s’est passé plutôt sereinement. Lors du premier trimestre, j’ai eu très souvent mal au cœur mais sans avoir la nausée. J’ai tenté le gingembre sans succès, ces maux ont fini par partir. J’étais bien sur très fatiguée, veiller le soir était devenu compliqué alors que je suis en temps normal plutôt couche tard. Au deuxième trimestre, le sommeil était parfois dur à trouver, j’ai tenté l’homéopathie avec la passiflore composée ce qui a plutôt été efficace. Au troisième trimestre j’ai eu des douleurs au niveau du nerf sciatique qui ont parfois été bien douloureuses, un peu d’ostéo a pu soulager mais la douleur revenais quelques semaines plus tard. Tout au long de la grossesse, j’avais la sensation d’avoir un mauvais gout dans la bouche, les pastilles à la menthe ont été le fil rouge de ma grossesse
Jusqu’à mes 5 mois de grossesse en fonction des tenues que je portais, cela pouvait passer encore inaperçu que j’étais enceinte puis à partir du troisième trimestre, mon bidon et mon poids ont commencé à prendre leur envol
J’ai également arrêté les colorations chimiques ce qui m’a permis de découvrir les colorations végétales… odorantes
Tout au long de ma grossesse j’ai fait attention à ne pas manger de lait cru, ne pas boire d’alcool, de bien nettoyer mes fruits et légumes n’étant pas immunisée contre la toxoplasmose.
Durant ma grossesse j’ai vérifié que les produits cosmétiques étaient sans risque pour bébé, j’ai vérifié les compositions, arrêtés les huiles essentielles… J’ai également arrêté les colorations chimiques ce qui m’a permis de découvrir les colorations végétales… odorantes ! Pas aussi efficaces que les premières mais cela me suffisait largement. Je n’ai jamais autant hydrater mon corps à base d’huile et de crème hydratante!
Mon chéri souhaitait être présent à chaque rdv
Du fait de la pandémie, la maternité où j’étais inscrite ne proposait pas les cours de préparation à l’accouchement, j’ai donc cherché une sage femme libérale qui pouvait m’accompagner pour cette première grossesse. Mon chéri souhaitait être présent à chaque rdv ce que j’ai trouvé top car il partait avec la même base d’information que moi et montrait qu’il s’investissait. Nous avons donc eu 6 rdv de préparation classique où différents thèmes ont été abordés avec cette sage femme si douce et bienveillante. J’ai également lu quelques livres, le classique j’attends un enfant de Laurence Pernoud, le manuel très illustré d’allaitement de Caroline Guillot et bien vivre son quatrième trimestre de Julia Simon. J’ai également écouté quelques podcasts de manière aléatoire pendant mon congé mat et regardé quelques vidéos de la maison des maternelle. Au cours du dernier mois, je buvais quotidiennement de la tisane de framboisier et j’ai essayé de faire quotidiennement un massage du fameux périnée.
Un grand oui pour connaître le sexe de bébé, j’étais tellement curieuse et j’avais tellement hâte de savoir le sexe de ce petit être qui poussait en moi bien que je n’avais pas de préférence quant au sexe, je ne pouvais pas attendre le jour de l’accouchement
si mon bébé est dans cette position c’est qu’il est bien ainsi
Lors de la deuxième échographie, bébé s’est un peu caché si bien que nous avions du reprendre un rdv pour le revoir et surtout il a montré qu’il était encore la tête en haut ce qui a ce stade était encore courant. Lors des rdv mensuels et surtout lors de la troisième écho, le siège était confirmé. La maternité a programmé une écho de contrôle deux semaines plus tard afin de vérifier sa position. Entre temps, la sage femme me conseille de faire de l’acupuncture auprès d’une collègue à elle. Je m’y rend donc, elle me dit de faire de la moxibustion à l’aide de bâtonnet à faire chauffer sur mon petit orteil, un concept n’est-ce pas mais je ne perçois aucun changement ensuite.
L’ostéopathe peut également être conseillé ce que je teste également sans succès. Je lis également que la posture de pont indien peut favoriser un retournement également. Cela consiste à sur élever ses hanches pendant un quart d’heure et attendre… pour mon cas sans succès! Bref je tente un peu tout et finit par me dire que si mon bébé est dans cette position c’est qu’il est bien ainsi et qu’il ne servait peut être à rien de s’évertuer à le déranger. Heureusement la maternité ne m’a pas proposé de version ce qui m’a rassuré, j’aurais refuser d’ailleurs je pense.
Il m’ont demandé de faire un scanner de mes hanches afin de vérifier que bébé pourrait passer par voie basse en siège. A vrai dire c’était surtout cela qui m’inquiétait, je voulais vraiment accoucher par voie basse, la perspective d’avoir une césarienne et ses suites m’angoissait un peu. Le scanner a mis en avant que les dimensions étaient « satisfaisantes » puis j’ai attendu que mon dossier passe lors de leur réunion pour avoir une réponse officielle. Personne ne m’a contacté et je n’ai réussi à joindre personne avant mon accouchement ce qui j’espérais était de bonne augure car comme on dit pas de nouvelle bonne nouvelle!
J’ai également écouté des expériences d’accouchements en siège par voie basse et j’ai pu échanger avec une amie d’une amie qui était passée par là (Découvrez le témoignage de Cél. qui a accouché par voies basses en siège). Tout cela était très rassurant car entendre des parcours où tout s’est bien passé pour des accouchements à risque me laissait espérer qu’il pourrait en être de même pour moi. Au fur et à mesure j’étais même contente que mon bébé se présente ainsi car toutes les sages femmes qui ont su que mon bébé était en siège m’ont toutes dit « ce sont les plus beaux accouchements », cela laisse donc rêveur presque!
L’accouchement avant terme, par voies basses, en siège :c’est possible
je perds en effet les eaux dans le salon dans un grand splash comme dans les films
Le jour de mon accouchement, 15 jours avant le terme, était un jour presque ordinaire : j’ai été récupérer des colis à gauche à droite, j’ai eu des collègues et ma famille au téléphone. Le soir venu j’ai fait le diner, normal alors que j’avais quelques contractions mais pas réellement douloureuses et relativement espacées. Avec mon chéri nous constatons quand même que le bébé semblait plus bas dans le ventre que d’habitude mais cela ne m’interroge pas plus car j’avais lu que cela pouvait arriver parfois 10 jours avant l’accouchement ce qui collait avec mon terme. Mon chéri, lui se montrait plus inquiet quant à la suite des événements ! Vers 22h30 je perds en effet les eaux dans le salon dans un grand splash comme dans les films, j’appelle alors mon chéri ou plutôt je cris son nom et le voilà qui accoure et constate qu’il va falloir se mettre en action. Nous préparons donc les dernières affaires de la valise pour la maternité et je prends le temps de prendre une douche ne sachant pas quand serait la prochaine et je découvre à ma grande surprise que le liquide amniotique se renouvelle constamment … sensation très étrange !
il faut que j’ai accouché d’ici 24h sinon ils devront me déclencher
Une heure plus tard nous étions à la maternité, me voilà branchée de partout, monitoring, tension pour moi… verdict : le travail n’a pas commencé et la sage femme m’informe qu’il faut que j’ai accouché d’ici 24h sinon ils devront me déclencher ce qui ne m’emballait pas. Elle me propose d’aller marcher pendant 1H30 et de revenir ensuite pour contrôler comment les choses évoluent et évaluer si un déclenchement serait pertinent. Nous voilà donc partis dans les couloirs de la maternité pour que je marche… Ah et autre détail en arrivant à la mater je ne savais pas si je pourrais accoucher par voie basse, le suspens était encore là, assez vite la sage femme m’a bien affirmé que si tous les voyants sont au vert cela pourra être possible ! Bonne nouvelle !
1h30 plus tard nouveau contrôle, monitoring, tension and co et le sage femme constate que le col s’est un peu dilaté, le déclenchement n’est donc pas d’actualité ! Ouf ! Jusqu’à 11h j’ai géré les contractions avec des moments où je broyais la main de mon chéri et des moments sous la douche avec un ballon, moments mémorables pour mon homme je pense ! Je souhaitais retarder le plus possible la pose de la péridurale qui était obligatoire dans le cadre d’un accouchement en siège et ce qui correspondait de toute manière à mon choix ! La science nous permet de nous soulager autant l’utiliser ! J’avais en effet entendu que la péridurale ralentit le travail et j’avais gardé en tête mon timing pour accoucher par voie basse sans déclenchement, cela m’a incité à tenir le plus longtemps possible jusqu’à ce que mon chéri me dise qu’il fallait arrêter maintenant et demander à être soulagée ! On fait donc appel à l’anesthésiste qui arrive près d’une heure plus tard… j’ai été soulagé de savoir que mon chéri pourrait rester avec moi pendant que l’anesthésiste poserait la péridurale ! J’avais en tête que d’ici 1/4 d’heure je n’aurais plus mal ce qui m’aidait à affronter chaque nouvelle contraction.
Un peu après 17h, la salle d’accouchement commence à se remplir progressivement
Malheureusement mon corps en avait décidé autrement et il a fallu près de 2h pour que le produit fasse complètement effet ! Vers 15h je revis donc après des moments de désespoir. Plus tard la sage femme vient m’ausculter et me dit « ah c’est original » sans préciser l’originalité de ce qu’elle voyait… je la questionne donc et elle me dit que le pied est sorti ! Pour rappel mon bébé était sensé être en siège décomplété donc les pieds en haut ! Elle fait donc intervenir le gynéco de garde pour évaluer la situation et faire une écho. Il estime qu’il ne faut pas trop tarder car bébé continue de descendre tout seul progressivement et qu’il risque de se coincer car son autre jambe est elle toujours repliée.
Un peu après 17h, la salle d’accouchement commence à se remplir progressivement car encore une fois il s’agit d’un accouchement à risque et cela nécessite d’avoir plusieurs professionnels autour de soi. En plus de la sage femme et du gynéco, une interne arrive, une auxiliaire de puer et sa stagiaire viennent également se présenter. Un anesthésiste et un pédiatre se tenaient également prêt à intervenir à tout moment. Tout le monde semblait ravi d’être là, le gynéco blaguait tout en montrant son professionnalisme ce qui a contribuer à créer une « bonne ambiance » et qui me fait garder un très bon souvenir de la naissance de mon Noah. A ce moment la péri faisait plus effet qu’il ne fallait je ne ressentais plus rien si bien que la sage femme devait me dire à quel moment pousser. J’ai accouché sur le dos, pas le choix pour un accouchement en siège. 13 minutes plus tard mon bébé était sur mon ventre! La grande rencontre avait enfin lieu! Mon chéri a pu couper le cordon et il a été ensuite pris en charge par la sage femme et l’auxiliaire de puer pour les différents contrôles. Tout allait très bien. Noah mesurait 48 cm (en ayant encore les jambes repliées, il était donc plus grand en vrai) pour 3kg610
Nous avons passé des appels Visio à nos proches
Nous sommes restés moins de 48h après la naissance de Noah. Aucune visite n’ont été possible du fait du covid et compte tenu du peu de temps laissé cela a plutôt été une bonne nouvelle. Nous avons passé des appels Visio à nos proches ce qui a été très appréciable pour tous. Mon chéri a pu dormir avec nous à la maternité ce qui était également un plus.
Allaitement & post-partum : une nouvelle aventure pour la jeune maman
Lui, estimait qu’il s’agit de mon corps et que la décision ne pouvait que me revenir
J’allaite Noah. C’est une décision que j’ai pris seule avec le soutien de mon chéri. Lui estimait qu’il s’agit de mon corps et que la décision ne pouvait que me revenir et je savais que je pouvais compter sur lui quoiqu’il arrive qu’importe ma décision. J’ai lu un livre, lu des articles et lors de la préparation à l’accouchement une séance complète a été sur l’allaitement. J’ai senti une pression à la maternité par une auxiliaire de puericulture surtout qui nous a presque réprimandé car nous n’avions pas réveillé Noah pour lui donner à manger alors que celui-ci dormait paisiblement. On a donc du le réveiller et celui-ci n’a quasiment pas mangé! Et oui s’il dort c’est qu’il n’a pas faim. Je comprends qu’ils sont dans une logique où il ne faut pas que bébé perde trop de poids pour qu’on puisse tous sortir le plus vite possible mais je comprends moins le côté culpabilisant… Une fois l’allaitement commencé je me suis posé mille et une question sur l’allaitement (et j’imagine que ce n’est que le début!) car il est difficile de mesurer ce qu’il mange, de savoir s’il grossit comme il faut et tout cela n’est pas forcément instinctif. Avec la fatigue, il est donc parfois difficile de bien rester objective sur la situation. Dans ces moments là il est important d’être entouré et d’avoir quelqu’un qui nous rassure. Jusqu’à présent je n’ai pas encore utilisé cette carte mais je me suis noté les coordonnées d’une conseillère en lactation et d’une bénévole de la leche league au cas où !
j’ai l’impression que cela m’a fait me préparer au pire
Pour le post partum j’ai lu le livre de Julia Simon et j’ai écouté quelques témoignages via des podcasts ou la maison des maternelle mais finalement j’ai l’impression que cela m’a fait me préparer au pire à tout point de vue si bien que je l’appréhendais réellement et peut être que cela m’a aidé à mieux vivre cette période au final car tous les scénarios auxquels je m’étais préparé n’ont pas eu lieu.
Dans l’ensemble je me suis sentie suffisamment préparée et pour le coup suffisamment entouré car mon chéri a pu prendre 1 mois de congé et a pu rester pendant toute cette période à l’appart avec nous. Deux choses que j’aurais souhaité savoir : l’eau du liquide amniotique se régénère sans fin si bien qu’on a l’impression se faire pipi dessus non stop, pas très agréable et perturbant. Je pensais également sans doute naïvement que la péri marchait rapidement, erreur, il peut y avoir des (mauvaises) surprises.
La fatigue a été le plus dur à gérer et l’allaitement y est je pense pour beaucoup car les nuits je suis forcément un peu seule à gérer. Noah a parfois demandé beaucoup de temps du fait de régurgitations et de douleurs au bidon, les nuits ont été forcément hachées. La fatigue accentue également les remises en question
Le passage de la sage femme qui nous avait accompagné pour la préparation à l’accouchement est un vrai plus, cela permet de poser tout pleins de questions à différents moments, de se sentir accompagnée de manière bienveillante ce qui dans ce contexte fait beaucoup de bien.
je savoure les moments passés auprès de lui
Je reprendrais le travail quand Noah aura 4 mois ce qui me laisse encore le temps de profiter de lui. J’avoue ne pas encore me poser la question de la séparation qui je l’imagine sera difficile mais chaque chose en son temps pour l’instant je savoure les moments passés auprès de lui.
Merci Sarah pour ton expérience, tu es précieuse, prend soin de Noah et de toi <3