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Podcast Le Quatrième trimestre aborde le post-partum sans tabou

Podcast Le QuatriĂšme trimestre aborde le post-partum sans tabou

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Sophie est la crĂ©atrice du podcast Le QuatriĂšme trimestre. On y parle post-partum. Cette fameuse pĂ©riode d’aprĂšs accouchement assez mĂ©connue du grand public et qui mĂ©rite pourtant toute l’attention de la sociĂ©tĂ©. Sophie interview des professionnels, des parents, chacun pouvant tĂ©moigner sans tabou pour lever le voile sur ce moment si important pour les familles et bien plus pour la femme qui vient de donner naissance. Des informations qui sont importantes Ă  connaĂźtre pour aborder, avec douceur, la matrescence des femmes.


DĂ©couvrez notre liste de podcast pour futures et jeunes mamans, Ă  Ă©couter enceinte mais aussi aprĂšs votre accouchement !

Podcast Le QuatriÚme trimestre aborde le sujet méconnu du post-partum

Quand mon fils est nĂ©, la thĂ©matique m’est apparue : parler du post-partum

Bonjour Sophie, peux-tu nous dire qui es tu ?

Je m’appelle Sophie, j’ai 35 ans et j’ai dĂ©mĂ©nagĂ© tout rĂ©cemment sur la cĂŽte d’Emeraude, au Nord de la Bretagne. Je suis la maman de LĂ©onard, un petit garçon nĂ© au mois d’octobre 2019.

J’ai beaucoup voyagĂ© avant de trouver L’ENDROIT oĂč m’installer. J’ai en effet d’abord fait une licence d’anglais Ă  l’universitĂ© qui m’a permis de partir deux ans au Royaume-Uni (un an Ă  Londres et un an Ă  Glasgow en tant qu’assistante de français).

Ensuite j’ai Ă©tudiĂ© Ă  l’Efap, qui est l’école des mĂ©tiers de la communication dans laquelle j’ai suivi le parcours journalisme. J’ai ensuite travaillĂ© pendant prĂšs de 10 ans dans divers mĂ©dias locaux (principalement en presse Ă©crite mais aussi en tĂ©lĂ©vision et un court passage en radio) et notamment en Guadeloupe, oĂč je suis restĂ©e pendant trois ans.

Au milieu de tout ça, j’ai aussi passĂ© un an en Chine Ă  enseigner le français dans une universitĂ© et j’ai Ă©normĂ©ment voyagĂ© en Asie. Je tenais d’ailleurs Ă  cette Ă©poque un blog de voyages, qui m’a suivi jusqu’en Guadeloupe.

DĂ©sormais, je travaille pour le mĂ©dia que j’ai crĂ©Ă©, le QuatriĂšme trimestre, qui allie podcasts, site Internet et magazine. Tu l’auras compris, je suis une personne trĂšs curieuse, qui a toujours soif d’apprendre et de se renouveler. J’adore aussi lire, Ă©crire et faire de l’aquarelle.



Comment, quand et pourquoi est nĂ©e l’idĂ©e du podcast Le QuatriĂšme trimestre ?

Cela faisait un petit moment que l’idĂ©e de crĂ©er un podcast me trottait dans la tĂȘte. J’avais dĂ©couvert en 2017 le podcast La Poudre de Nouvelles Écoutes que je trouvais passionnant. J’aimais la libertĂ© de ton, de format, c’était exactement ce qu’il me fallait.

Quand mon fils est nĂ©, la thĂ©matique m’est apparue : parler du post-partum, c’était une Ă©vidence car je n’avais pas trouvĂ© moi-mĂȘme les rĂ©ponses aux questions que je me posais.

La premiĂšre saison a dĂ©butĂ© en fĂ©vrier 2020 et hasard du calendrier et bel alignement des planĂštes, cela a quasiment coĂŻncidĂ© avec l’apparition de #monpostpartum.

L’idĂ©e Ă©tait pour moi, de partir des 12 semaines de mon quatriĂšme trimestre et d’en dĂ©gager les thĂ©matiques qui m’avaient interpellĂ©es (congĂ© paternitĂ©, sexualitĂ©, manque de bienveillance, le retour au travail, etc.) et d’aller interviewer d’autres parents pour savoir s’ils avaient vĂ©cu la mĂȘme chose que moi.



Comment est nĂ© concrĂštement ton podcast ?

Je suis journaliste et j’avais dĂ©jĂ  un micro de reportage. Je connaissais aussi les techniques d’enregistrement, de prise de son, d’interviews, de montage, de mise en ligne, etc.

Je n’ai donc pas eu besoin de formation supplĂ©mentaire. J’ai rĂ©flĂ©chi Ă  faire quelque chose de diffĂ©rent de ce qui existait dĂ©jà : j’ai donc pensĂ© Ă  douze Ă©pisodes, avec douze thĂ©matiques et douze intervenants diffĂ©rents.

Je les ai contactĂ©s avant mĂȘme de crĂ©er un site ou une page Instagram et ils ont tous rĂ©pondu oui ! J’étais vraiment contente d’un tel enthousiasme. Il faut dire qu’à ce moment-lĂ , il y avait un peu moins de podcasts (il y a eu un gros boom pendant et aprĂšs le confinement) et des podcasts qui parlaient uniquement du post-partum, il n’y en avait pas encore.

Ensuite j’ai pris le train et je suis allĂ©e à  Annecy, Paris, Rennes, Vannes, Lyon pour faire mes interviews. Je n’envisageais pas de les faire Ă  distance. Et la rencontre pour moi Ă©tait trĂšs importante. Mais c’était avant la crise du Covid


Comment trouves-tu/choisis-tu les parents ou les intervenants à interviewer ?

C’est un gros travail de recherche. J’essaie toujours de regarder s’ils n’ont pas Ă©tĂ© interviewĂ©s ailleurs car, comme il existe aujourd’hui beaucoup de podcasts, je trouve parfois qu’on a la sensation de tourner en rond alors que concrĂštement, des personnes qui ont vĂ©cu un accouchement et donc un post-partum, il en existe Ă©normĂ©ment ;)

Je reçois aussi des messages de personnes qui me confient leur histoire et qui me donnent envie de la partager. Et puis parfois, je lance un appel à témoignages. 

Le post-partum en Ă©volution : les informations sont plus accessibles

Je constate de nombreux comptes qui donnent des informations mais sans source, sans rien et je trouve que c’est un peu dangereux



Tu as dĂ©veloppĂ© ton activitĂ© avec un atelier, un magazine, un blog, peux-tu nous en parler ?

Mon cƓur de mĂ©tier, c’est l’information. Pour moi, c’est important que l’information soit accessible (et vĂ©rifiĂ©e
 j’aimerais ne pas avoir Ă  la prĂ©ciser mais aujourd’hui, tout le monde pense ĂȘtre spĂ©cialiste de tout).

L’idĂ©e, est aujourd’hui d’avoir un vĂ©ritable mĂ©dia qui parle du post-partum et des problĂ©matiques qui lui sont liĂ©es pour que chaque parent puisse obtenir des pistes de rĂ©ponses (mĂȘme si, bien Ă©videmment, un suivi personnalisĂ© avec un professionnel est irremplaçable).

Bien souvent, en post-partum, on se sent dĂ©munie et on ne sait pas vers qui se tourner. J’essaie donc de rassembler toutes les informations qui permettent de mettre des mots sur ce que nous vivons dans cette pĂ©riode-lĂ . 



Penses-tu que la sociĂ©tĂ© est mal informĂ©e sur le post-partum ? Vois-tu une Ă©volution depuis ton post-partum ? As-tu souffert toi mĂȘme de ton post-partum ? Qu’aurais-tu aimĂ© avoir comme discours/informations ?

Oui je pense qu’on est trĂšs mal informĂ©s parce que rien n’est mis en place dans notre sociĂ©tĂ© pour les jeunes mĂšres. De mon cĂŽtĂ©, je pensais naĂŻvement que tout "finissait" le jour de l’accouchement, alors que pas du tout. J’avais glanĂ© quelques infos par ci par lĂ  mais j’avais l’impression que c’était un non-sujet, comme si ça n’existait pas. Alors que c’est un vrai sujet :)

L’évolution que je vois, c’est qu’aujourd’hui, on en parle. Il existe maintenant, notamment de nombreux comptes Instagram sur la thĂ©matique. De ce point de vue lĂ , je suis un peu partagĂ©e, car c’est en effet super de partager son ressenti et je ne peux qu’inviter chaque personne Ă  le faire. Mettre des mots est hyper important et cela permet aussi d’échanger avec d’autres personnes qui peuvent ĂȘtre dans la mĂȘme situation.

En revanche, je constate de nombreux comptes qui donnent des informations mais sans source, sans rien et je trouve que c’est un peu dangereux. Mais c’est Internet et ce n’est pas nouveau :) En revanche, je suis toujours ravie de dĂ©couvrir de nouveaux livres en librairie qui aborde le post-partum. Enfin ! 

Pendant mon post-partum, je me suis surtout sentie seule. J’ai passĂ© de longues journĂ©es toute seule avec mon bĂ©bĂ© sans que personne ne vienne me voir ou me demande comment j’allais. J’ai eu l’impression qu’un fossĂ© d’incomprĂ©hensions se creusait entre moi et mes proches. 

Un travail d’indĂ©pendant pour une vie de mumpreneuse plus Ă©quilibrĂ©e

Clairement, je ne crois plus au CDI qui rendrait la vie heureuse



Tu travailles en parallùle en tant que journaliste, comment t’organises tu entre tes 2 postes ton rîle de maman


Je travaillais dans un journal local mais j’ai dĂ©missionnĂ© au mois de dĂ©cembre. Clairement, je ne crois plus au CDI qui rendrait la vie heureuse (pourtant, je l’ai longtemps attendu). Je me sentais bridĂ©e dans mes missions, pas comprise, frustrĂ©e et en plus, je ne voyais jamais mon fils alors la dĂ©cision a Ă©tĂ© vite prise !

Maintenant je me consacre aux projets du QuatriĂšme trimestre. C’est encore un peu stressant, il faut trouver le bon systĂšme Ă©conomique (avec Internet les gens adorent ce qui est gratuit) mais j’ai plein d’idĂ©es que j’aimerais dĂ©velopper. D’ailleurs, j’écris Ă©galement du contenu et je suis en train de dĂ©velopper les podcasts pour d’autres medias.


Souhaiterais tu vivre uniquement de tes activitĂ©s "Le quatriĂšme trimestre" ? As-tu des perspectives d’évolution, des envies particuliĂšres ?

Oui c’est ce que j’essaie de faire aujourd’hui. Mais j’aimerais aussi dĂ©velopper d’autres projets hors QuatriĂšme trimestre car j’adore parler de maternitĂ© et de post-partum mais globalement j’adore parler et il y a tellement de choses que j’aime faire que je n’ai pas envie de me concentrer uniquement sur cette thĂ©matique. 

Quels sont les autres podcast que tu apprĂ©cies/recommandes (pour maman ou non !)

J’adore les podcasts en plusieurs Ă©pisodes qui racontent des histoires comme par exemple Qui est miss Paddle de Judith Duportail. 

Je suis hyper attentive au montage (dĂ©formation professionnelle) et pour moi l’ambiance sonore est trĂšs importante  : je suis toujours bluffĂ©e par les podcasts de Louie Media et j’ai Ă©tĂ© trĂšs Ă©mue et emportĂ©e par Peut-ĂȘtre une nuit qui aborde le sujet de l’inceste.

En ce moment j’écoute MĂ©caniques du journalisme de France culture qui sont en 4 Ă©pisodes c’est passionnant ! Et puis je suis aussi une inconditionnelle de Un podcast Ă  soi de Charlotte BienaimĂ©. 

Bulle de Maman vous invite Ă©galement Ă  dĂ©couvrir : le Podcast Maman bosse qui aborde l’équilibre des mamans entre travail et famille !