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Lilie & Oren : une maman primipare très curieuse

Lilie & Oren : une maman primipare trĂšs curieuse

Publié le

Lilie est maman depuis quelques mois de Oren, son fils. C’est son premier enfant, Lilie est donc une primipare. Pendant les 9 mois qui ont prĂ©cĂ©dĂ©s la venue au monde d’Oren, elle s’est beaucoup intĂ©ressĂ©e Ă  la grossesse, accouchement et post partum afin d’avoir le plus d’informations possibles. Podcast, livres, youtube, Ă©missions, instagram, Lilie a tout dĂ©vorĂ© sans regret ! Elle nous livre son expĂ©rience inspirante, l’aventure de sa vie ! Bonne lecture



Qui es-tu ?

PrĂ©nom : Lilie
Age actuel : 29 ans
PrĂ©nom de mon enfant : Oren
Son ñge actuel : 5 mois

Le papa d’Oren a acceptĂ© de nous livrer son expĂ©rience, Ă  travers son tĂ©moignage dĂ©couvrez comment il a vĂ©cu son dĂ©but de paternitĂ© auprĂšs de Lilie !

Tomber enceinte naturellement, avec patience

On verra bien ce que la vie nous réserve

"J’ai voulu arrĂȘter la pilule surtout parce que j’avais tendance Ă  l’oublier rĂ©guliĂšrement et souhaitais stopper la prise d’hormone, pour plus de naturel. Être maman, et encore plus ĂȘtre enceinte n’a jamais fait partie de mes envies les plus folles. Au contraire cela me faisait extrĂȘmement peur
 Contrairement Ă  mon conjoint qui en avait envie depuis longtemps. 

Un soir je me suis dit que de toutes façons, je ne serai jamais prĂȘte, nous avions dĂ©jĂ  beaucoup voyagĂ©, profitĂ© Ă  fond des sorties, concerts, des amis, etc. Si cela devait diminuer demain je ne serai pas frustrĂ©e. Nous avons donc dĂ©cidĂ© de ne prendre aucun contraceptif et de remettre notre sort au destin. Je me suis alors dit "on verra bien ce que la vie nous rĂ©serve !". 

Pendant 6 mois je n’ai pas eu mes rĂšgles aprĂšs l’arrĂȘt de la pilule. Bien que cela soit pratique j’en ai quand mĂȘme parlĂ© Ă  ma gynĂ©cologue car je souhaitais m’assurer que cela ne signifiait pas un problĂšme de santĂ©. Elle m’a prescrit un mĂ©dicament qui permet de dĂ©clencher une fois les rĂšgles, pour donner un coup de pouce au corps et lui permettre de fonctionner correctement. Mes rĂšgles sont revenues et 3 mois plus tard j’étais enceinte. 

Je n’étais pas inquiĂšte de voir les mois dĂ©filer car je n’étais pas spĂ©cialement prĂȘte. J’ai donc mis 9 mois Ă  tomber enceinte. Je trouve la symbolique jolie, 9 mois pour que naisse dans mon esprit l’envie et que mon corps soit prĂȘt Ă  accueillir la vie, cette nouvelle vie Ă  3.  

Une envie CONSTANTE d’aller aux toilettes

J’ai fait un premier test de grossesse suite Ă  l’arrĂȘt de mes rĂšgles. Le test Ă©tait nĂ©gatif, j’ai donc pensĂ© que de nouveau mon corps retournait dans ce cycle sans rĂšgles.

J’ai su par la suite que ce premier test avait Ă©tĂ© nĂ©gatif car ma pĂ©riode d’ovulation avait Ă©tĂ© dĂ©calĂ©e. Au moment de faire le test je n’étais pas Ă  2 semaines de grossesse (temps normal pour que le taux d’hormones soit dĂ©tectĂ©), mais j’étais seulement Ă  3 jours !

Au fur Ă  mesure des jours qui passaient, je voyais d’autres symptĂŽmes comme une envie CONSTANTE d’aller aux toilettes, les seins tendus et un peu plus gonflĂ©s mais j’ai attendu d’avoir un nouveau mois sans rĂšgles avant de faire le test pour ĂȘtre sĂ»r.

Quand j’ai vu les 2 barres, je n’ai pas compris, j’ai buggĂ© 20 min dans les toilettes Ă  relire 30 fois la dĂ©finition pourtant simple "2 barres = enceinte". Je ne pouvais pas y croire, j’aurais voulu faire d’autres tests pour confirmer cette information qui me semblait irrĂ©elle. Je m’étais dit que le jour oĂč cela arriverait, je fabriquerai une petite peluche que j’offrirai Ă  mon mari pour lui annoncer, mais impossible car nous Ă©tions chez un ami en vacances. Je suis sortie, j’ai retrouvĂ© mon mari et lui ai dit "On t’aime", il a compris de suite !

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Il n’a pas 2 semaines mais dĂ©jĂ  6 semaines !

DĂšs que nous sommes revenus chez nous, j’ai demandĂ© Ă  faire une prise de sang et une Ă©chographie de datation. J’avais besoin de concrĂ©tiser cela. L’échographiste n’a pas autorisĂ© mon mari Ă  venir dans la salle avec moi, nous n’avons pas compris pourquoi.

DĂšs le dĂ©but de l’examen l’échographiste me dit qu’on le voit dĂ©jĂ  bien et qu’on entend son cƓur. Je dĂ©couvre alors qu’il ne ressemble pas Ă  un petit pois mais dĂ©jĂ  Ă  un bĂ©bĂ©, et qu’il n’a pas 2 semaines mais dĂ©jĂ  6 semaines et un cƓur qui bat trĂšs fort ! Je suis sous le choc, et extrĂȘmement déçue de ne pas avoir pu vivre ce moment avec la papa


Je n’ai pas voulu en parler Ă  beaucoup de monde car je n’arrivais tellement pas Ă  y croire, je me disais qu’à tout moment je pouvais le perdre. Les fausses couches Ă©tant si rĂ©pandues, je ne voyais pas pourquoi nous aurions la chance, nous, de ne pas en vivre. MalgrĂ© toutes ces pensĂ©es je m’efforçais d’envoyer des ondes positives Ă  ce petit chou. 

J’ai annoncĂ© Ă  toute la famille, les amis et au travail aprĂšs la premiĂšre Ă©chographie officielle, en leur offrant une petite grue/cigogne en origami, qui tenait dans son bec un message "bĂ©bĂ© en court de livraison". Je n’étais pas rassurĂ©e de le dire, je n’y croyais toujours pas et pensais qu’à tout moment cela pouvait s’arrĂȘter. 

Personne ne s’y attendait, ils Ă©taient ravis pour nous. MĂȘme mes responsables (2 femmes) ont Ă©tĂ© trĂšs contentes, et attentionnĂ©s envers moi. 

Une grossesse quasi parfaite !

 Nous avons mĂȘme pu partir en voyage au Japon

J’ai eu la chance d’avoir une grossesse quasi parfaite. J’avais de trĂšs lĂ©gĂšres nausĂ©es mais rien d’embĂȘtant. J’ai gardĂ© mon appĂ©tit, je n’avais pas d’odorat dĂ©cuplĂ©, maux de dos raisonnables, je n’ai pas ralenti mon rythme de vie et nous avons mĂȘme pu partir en voyage au Japon. Cela a sĂ»rement participĂ© Ă  ce que je n’arrive pas Ă  rĂ©aliser que j’étais enceinte 

J’étais par contre trĂšs fatiguĂ©e, envie de dormir du dĂ©but, jusqu’à la fin de la grossesse. Je n’ai pas connu le regain d’énergie du fameux 2eme trimestre ! 

Niveau Ă©motionnel, pendant le premier trimestre j’étais facilement Ă©nervĂ©e, en colĂšre contre tout et trĂšs vite. Le second trimestre Ă©tait normal. Et le troisiĂšme trimestre j’étais trĂšs Ă©motive, je pleurais sans mĂȘme savoir pourquoi, les larmes coulaient sans s’arrĂȘter
 

J’ai pris 10kg au total, et tout dans le ventre, OUF ! Le papa avait trĂšs peur de la couvade et a redoublĂ© d’effort au sport et fait attention Ă  ce qu’il mangeait !

La santé du bébé dépend de nous

Je suis non fumeuse donc aucun soucis de ce cÎté là. Niveau alcool je ne suis pas une grande consommatrice donc aucune frustration non plus. 

Je n’étais pas immunisĂ©e contre la toxoplasmose donc j’ai fait trĂšs attention et n’ai jamais fait de petites dĂ©rives. C’est un lourd poids qui est sur nos Ă©paules, la santĂ© du bĂ©bĂ© dĂ©pend de nous donc je ne voulais prendre aucun risque. Pourtant j’avais trĂšs envie de saucisson et jambon serrano quand je les voyais sous mon nez !

Mon mari a d’ailleurs tenu Ă  avoir le mĂȘme rĂ©gime alimentaire que moi, pour me soutenir. Un geste adorable de sa part et je tiens Ă  dire qu’à aucun moment je ne l’ai forcé !

Un kit de produit que je jugeais "essentiel" bio, made in France, sans huile essentielle

DĂšs que j’ai su que j’étais enceinte j’ai achetĂ© un kit de produits que je jugeais "essentiel" bio, made in France, sans huile essentielle : shampoing, savon, mascara, bb crĂšme, crayon noir et un rouge Ă  lĂšvres.

J’ai supprimĂ© tout le reste de ma routine. Et quand je le pouvais, j’essayais mĂȘme de limiter le maquillage bio, pour un maximum de naturel. 

Niveau dĂ©odorant, j’utilisais dĂ©jĂ  une pierre d’alun. Pour le corps je m’hydratais dĂ©jĂ  avec de l’huile de coco bio ou huile d’amande douce bio. 

J’ai d’ailleurs mis ces huiles tous les soirs sur mon ventre, cuisses et seins dĂšs le 2eme mois pour Ă©viter les vergetures. Je n’en ai eu aucune : huiles miraculeuses ou chance ? That is the question ! 

Retrouvez nos box Ă  offrir Ă  la naissance de bĂ©bé !

La prĂ©paration Ă  l’accouchement mise Ă  l’honneur

Y voir plus clair sur le projet de naissance que je souhaitais

Ma gynĂ©cologue m’avait conseillĂ© de prendre les complĂ©ments Gestarelle (qui contiennent toutes les vitamines, fer magnĂ©sium et iode), j’ai donc suivi sa recommandation. 

J’ai eu des cours obligatoires sur l’accouchement, les instruments, le retour Ă  la maison, ainsi que 3 cours d’accu pression. Mon mari m’a accompagnĂ© Ă  chaque sĂ©ance. C’était important que nous soyons ensemble Ă  suivre ces sĂ©ances.

J’ai fait 3 sĂ©ances de relaxation /sophrologie. Sur le moment j’étais dĂ©tendue mais n’arrivais pas Ă  le mettre en pratique chez moi une fois seule. 

J’ai lu un livre sur le yoga prĂ©natal et pratiquer un peu avec des vidĂ©os YouTube mais pas assez pratiquĂ© pour que cela ait un rĂ©el effet. 

J’ai fait Ă©galement un peu d’assouplissement du pĂ©rinĂ©e mais un peu tard je pense. 

J’ai regardĂ© sur YouTube beaucoup de passages de l’émission des Maternelles (France 5). 

J’ai fait quelques sĂ©ances d’ostĂ©opathie, shiatsu et massages pour me libĂ©rer de tensions que j’avais. 

Ce qui m’a Ă©normĂ©ment aidĂ© c’est tous les podcasts "Bliss" qu’une amie m’a conseillĂ© et que j’ai dĂ©vorĂ©, pour avoir un retour d’expĂ©rience sur la grossesse de nombreuses femmes, toutes diffĂ©rentes. 

Cela m’a permis d’apprendre et connaĂźtre plein de cas que je n’aurais pas soupçonnĂ© possible, d’y voir plus clair sur le projet de naissance que je souhaitais, de pouvoir gagner en expĂ©rience grĂące Ă  celles des autres, de se rassurer et se dire qu’on n’est pas seule Ă  vivre ça, Ă  penser ça etc. Bien que ces podcast n’abordent pas toujours des sujets faciles, chaque maman a un message positif Ă  transmettre Ă  la fin.

Ces podcast ne m’ont pas angoissĂ©, au contraire je me suis dit que si cela devait arriver je ne serai pas surprise.

Une fois enceinte ce n’était plus important pour moi

Avant de tomber enceinte je m’étais toujours dis que je voudrais savoir le sexe du bĂ©bĂ©, que je ne pourrais pas attendre. Je m’étais Ă©galement dit que je voulais absolument une fille, au moins ça je connaissais, je pouvais me projeter. 

Finalement une fois enceinte ce n’était plus important pour moi, fille ou garçon peu importe, je voulais juste qu’il aille bien et me voyais bien garder la surprise du sexe. SĂ»rement car, au fond de moi j’avais dĂ©jĂ  ma petite idĂ©e sur la question
 Mais on a toujours une chance sur 2 !

C’était, par contre, important pour le papa de savoir donc nous avons demandĂ©. 

La grossesse peut ĂȘtre un moment assez flou pour le pĂšre, cela leur permet, je pense, de se projeter et les aider eux aussi Ă  rĂ©aliser ce qui est en train de se passer. 

L’aventure commence !

Je lui avait notamment interdit de me poser la question "ça va ?"

J’ai commencĂ© Ă  avoir des douleurs dans le bas du ventre le dimanche, jusqu’au mercredi, comme des douleurs de rĂšgles.

Etant Ă  une semaine de mon terme j’étais assez vigilante au moindre signe. Mercredi vers 18h les contractions ont commencĂ©. Elles faisaient mal, coupaient le souffle mais restaient supportables et grĂące Ă  une application que j’avais tĂ©lĂ©chargĂ©, je savais qu’elles n’étaient pas assez rapprochĂ©es pour partir Ă  la maternitĂ©. 

J’avais briefĂ© mon mari sur ce qu’il pourrait faire le jour J pour me soulager, me soutenir physiquement et psychologiquement. Nous avions fait des exercices ensembles et je lui avais Ă©galement imprimĂ© des mĂ©mos au cas oĂč dans la panique on oublierait.  Je lui avait notamment interdit de me poser la question "ça va ?" 

C’était important pour moi que nous vivions cela Ă  2, le pĂšre Ă  toute sa place ce jour-ci.

Nous avons également regardé Shrek 1 et 2 cette nuit

Nous avons marchĂ© toute la nuit dans l’appartement, fait du ballon, fait des massages, fait de la visualisation, fait le tour du pĂątĂ© de maison Ă  2h du matin par -2 degrĂ©s, fait des aller-retour dans les escaliers de notre immeuble, me suis Ă©tirĂ©e le dos en me soutenant Ă  mon mari, Ă©normĂ©ment soufflĂ© Ă  chaque contraction, dansĂ©, pris un bain et rĂ©pĂ©tĂ© cela tant que c’était possible. Nous avons Ă©galement regardĂ© Shrek 1 et 2 cette nuit pour nous tenir Ă©veillĂ©s.

Bien que les contractions aient Ă©tĂ© plus rĂ©guliĂšres, je n’ai pas voulu partir Ă  la maternitĂ© car je sais que pour un premier enfant le travail dure en moyenne 10 Ă  12h. Le but Ă©tait de passer un maximum de temps Ă  la maison, dans un environnement calme et agrĂ©able. 

Je savais que le travail n’était pas assez avancĂ© car je n’ai pas beaucoup senti les contractions monter en intensitĂ©. Nous sommes quand mĂȘme partis Ă  la maternitĂ© vers 9h jeudi pour qu’ils nous disent oĂč en Ă©tait le travail. 

Pour cela il faut faire un monitoring et rester allongĂ© pendant 40min. Autant j’arrivais Ă  gĂ©rer la douleur des contactions en Ă©tant en action mais en restant allongĂ©e, c’était vraiment trĂšs dur. Suite Ă  cela on m’annonce que je suis Ă  peine Ă  2cm d’ouverture et mon col pas du tout effacĂ©. 

J’ai le sentiment d’avoir passĂ© une nuit blanche pour rien
 

On me propose de marcher pendant 2h puis de revenir voir si cela Ă©volue. 2h aprĂšs je suis Ă  peine Ă  2,5cm
 

Je rentre Ă  l’appartement pour continuer le travail, continuer de marcher, faire des aller retour dans les escaliers, m’étirer le dos en me suspendant Ă  mon mari, etc. 

Les femmes ont une telle force

J’ai eu des tĂ©moignages de femmes de ma famille ayant accouchĂ© sans pĂ©ridurale, dont celui de ma belle-soeur et j’ai trouvĂ© ça incroyable. De se dire que notre corps est fait pour, que les femmes ont une telle force. Je me suis renseignĂ©e et on peut lire que la pĂ©ridurale ralentirait le travail comme la femme reste inactive, que la position allongĂ©e n’est pas optimale car la gravitĂ© ne peut pas aider. Durant l’accouchement le bĂ©bĂ© ressent Ă©galement les contractions et c’est une Ă©preuve pour lui Ă©galement. Je souhaitais lui Ă©viter d’endurer cela trop longtemps. Je me disais Ă©galement que si j’arrivais Ă  aller jusqu’au bout cela me donnerait une confiance en moi quant Ă  ma capacitĂ© Ă  gĂ©rer cette future nouvelle vie Ă  3 qui me faisait un peu peur.

Vers 19h jeudi, on retourne Ă  la maternitĂ©, on gare la voiture Ă  l’extĂ©rieur de l’hĂŽpital, je souhaite marcher (avec arrĂȘt Ă  chaque contraction bien sĂ»r
) pour continuer Ă  accĂ©lĂ©rer le travail. On m’annonce que je suis Ă  2cm et le col pas du tout effacĂ©. OK donc j’avais presque reculĂ© par rapport Ă  ce matin
 Le moral n’est pas au beau fixe. Je m’étonne que cela fasse dĂ©jĂ  plus de 24h de travail alors que normalement c’est autour de 12h. On me dit que ce n’était pas assez rĂ©gulier pour ĂȘtre considĂ©rĂ© comme "le travail" car parfois c’est toutes les 5 min, puis une fois 10 min, puis 7 min, puis 5
 Ce n’était que le "prĂ©-travail" ! Je n’en avais jamais entendu parler


Chaque contraction me rapproche de mon bébé

Il est maintenant 22h, le travail commence, on reboost le moral et on continue de marcher, j’ai les articulations en feu
  la salle nature est disponible et on me laisse l’occuper comme je souhaite un accouchement physiologique. J’ai accùs au ballon, au grand lit, aux lianes et au bain. 

Le bain est agrĂ©able entre chaque contraction et permet de relĂącher mes muscles pendant 5min, voir de tomber de fatigue entre 2. Mais dĂšs qu’une contraction arrive, les mouvements sont limitĂ©s dans le bain. Je trouve l’eau pas assez chaude mais on ne peut pas rĂ©gler la tempĂ©rature. 

J’use un maximum les lianes, j’attrape le plus haut possible, me suspend, et balance mon bassin. Alex me sert Ă©galement d’appui, me masse, m’encourage, met la playlist prĂ©parĂ©e pour avoir une ambiance plus agrĂ©able ou un livre audio.  

Je perds enfin un peu du sang, c’est bon signe : le travail avance. Je me rĂ©pĂšte que chaque contraction me rapproche de mon bĂ©bĂ©, je lui parle, je lui dis qu’il est fort, qu’on va bientĂŽt se retrouver. 

Cela fait 9h que je suis dĂ©sormais en travail, je demande une Ă©niĂšme vĂ©rification et on m’annonce que je suis Ă  presque 4 cm mais le col toujours pas effacĂ©. 

A partir du moment oĂč la pĂ©ridurale est posĂ©e nous dormons

Je dois me rendre Ă  l’évidence cela prendra plus de temps que prĂ©vu, j’ai l’impression de souffrir pour rien car cela n’avance pas malgrĂ© mes efforts, je n’ai pas dormi depuis 48h, je suis Ă©puisĂ©e. Je demande la pĂ©ridurale car je vais avoir besoin de force pour la poussĂ©e.

J’ai Ă©tĂ© surprise par la pĂ©ridurale, je ne savais pas qu’ils donnaient une dĂ©charge pour vĂ©rifier qu’elle est bien posĂ©e. Plus de peur que de mal.

A partir du moment oĂč la pĂ©ridurale est posĂ©e nous dormons 2h : moi sur le lit et Alexandre sur le fauteuil dans la salle et sa tĂȘte reposant sur le lit. Je finis par me rĂ©veiller car j’ai comme un trĂšs gros point de cĂŽtĂ© sur la gauche du ventre. Au dĂ©but je ne souhaite pas augmenter la dose de la pĂ©ridurale car je souhaite sentir le moment oĂč le bĂ©bĂ© descendra, pour pouvoir pousser correctement. AprĂšs un nouveau contrĂŽle, et une dose d’ocytocine pour aider Ă  accĂ©lĂ©rer le travail, je finis par mettre une dose de pĂ©ridurale car j’ai bien compris que ce n’était pas encore pour tout de suite.

Les heures passent, l’équipe de jour fait place de nouveau Ă  l’équipe de nuit. Je retrouve la sage-femme de jeudi soir qui me dit : "vous ĂȘtes encore lĂ ?", je rĂ©ponds : "oui je vous attendais pour accoucher !"

Cette sage-femme me met sur le cÎté gauche pour aider le liquide à mieux se répartir et ma douleur disparaßt enfin et me permet de re-dormir 30min.

Bonne surprise c’est plutît "intime" et le personnel est adorable

A 23h c’est enfin l’heure de pousser, on m’explique comment faire, cela est bien diffĂ©rent de ce que nous avons vu en cours. Je demande leur recommandation pour la position : ĂȘtre sur le cĂŽtĂ© comme les anglais ou les 2 pieds dans l’étrillé ? On me conseille pour que cela aille plus vite la position avec les pieds dans l’étrillĂ©.

Il n’y a dans la salle que la sage-femme, une infirmiĂšre et mon mari. Bonne surprise c’est plutĂŽt "intime" et le personnel est adorable et m’encourage pendant les 40 min de poussĂ©es ! J’arrive Ă  savoir quand une contraction arrive mais ne sens rien d’autre.

Les cheveux de bĂ©bĂ© pointent enfin le bout de leur nez. On nous propose de les toucher. Personnellement j’ai peur de lui faire mal, de me rendre compte que c’était encore loin d’ĂȘtre fini
 le papa lui ose. Avec le recul j’aurais du également le toucher, pour l’encourager et le rassurer.

Encore plusieurs poussĂ©es et enfin Oren sort, pousse un lĂ©ger cri, la sage-femme le donne au papa qui me le montre. Je voulais faire de suite le peau Ă  peau et la tĂ©tĂ©e d’accueil mais on nous informe qu’il doit ĂȘtre aspirĂ© et nettoyé car la descente ayant Ă©tĂ© longue et stressante pour lui, il a commencĂ© Ă  sortir le mĂ©conium.

Ils le posent ensuite en couveuse pour l’aider à reprendre des forces rapidement, je n’aurais donc pas le peau à peau.

Oren mesure 48 cm et pĂšse 3,220 kilos. L’accouchement aura durĂ© 25h, dont 40 min de poussĂ©e. L’euphorie de ce moment dĂ©passe la fatigue et nous ne dormons pas de suite.

AprĂšs l’accouchement, le repos mais Ă©galement quelques inquiĂ©tudes

Une mention particuliÚre pour les cadeaux de seconde main

Je suis restĂ©e 4 jours Ă  la maternitĂ© dans la chambre. Le personnel a Ă©tĂ© trĂšs gentil et n’ont mĂȘme rien dit au fait que le papa reste dormir avec moi le soir. Ils savaient tous que notre bĂ©bĂ© Ă©tait en nĂ©onat. C’est surement pour cela qu’ils ont Ă©tĂ© comprĂ©hensifs.

 Nous avions accepté les visites de la famille proche pour éviter trop de monde et de fatigue.

Nous n’avions pas donnĂ© d’instructions, Ă  part de ne pas ĂȘtre malade. Comme j’ai accouchĂ© un vendredi soir c’était pratique Ă  la base pour que la famille puisse venir le weekend nous voir.

Nous avons eu beaucoup de cadeaux lors de la babyshower. Tous les cadeaux nous ont touchĂ©s et ont Ă©tĂ© utiles, avec une mention particuliĂšre pour les cadeaux de seconde main (que nous avions demandé  pour des raisons d’impact Ă©cologique) ou fait mains (pour le cĂŽtĂ© sentimental). Un des cadeaux qui m’a Ă©tĂ© trĂšs utile est un livre : le manuel illustrĂ© de l’allaitement.

Nous avions fait une liste de naissance et bien que cela ne soit pas toujours suivi je trouve cela bien pour limiter les cadeaux en double ou triple.

 Durant tout son premier mois nous avons eu des visites ou sommes allĂ©s voir des gens tous les jours. C’était Ă  la fois un bonheur de prĂ©senter Oren Ă  tout le monde et Ă  la fois trĂšs fatiguant. 

Comme nous avons ensuite Ă©tĂ© confinĂ©s, je ne regrette pas ! 

Oren avait des marqueurs infections (CRP) trÚs  élevés

Au moment oĂč mes parents sont arrivĂ©s dans la chambre une infirmiĂšre a demandĂ© Ă  tout le monde de sortir pour parler uniquement aux parents.

Elle nous a annoncĂ© qu’Oren avait des marqueurs infections (CRP) trĂšs  Ă©levĂ©s et devait dĂšs maintenant ĂȘtre transmis dans le service de nĂ©onatalogie pour ĂȘtre traitĂ© aux antibiotiques.

Cela a Ă©tĂ© un coup de massue car je voyais un petit garçon en pleine santĂ©, je ne comprenais pas si nous pouvions aller le voir, comment j’allais faire pour l’allaiter, j’étais perdue.

En y repensant cette infirmiĂšre aurait pu ĂȘtre moins pessimiste au moment de l’annonce, il n’y avait pas de mot d’espoir, d’encouragement et son visage Ă©tait trĂšs fermĂ©. Surement pour ne pas donner de faux espoir comme elle n’est pas au courant de tout le dossier mais c’était dur.

Comme c’est un hĂŽpital de niveau 2, le service nĂ©onat Ă©tait dans la mĂȘme maternitĂ©, Ă  l’étage infĂ©rieur.

Quand nous l’avons retrouvĂ© dans sa chambre en nĂ©onat, il Ă©tait juste en couche, sous lampe chauffante pour rĂ©guler sa tempĂ©rature, avec des cĂąbles branchĂ©s sur son petit corps pour le monitoring, pour contrĂŽler sa tempĂ©rature et un cathĂ©ter pour lui injecter les antibios. Je n’ai pas pu retenir mes larmes de le voir comme ça et la savoir loin de nous. Les infirmiĂšres nous ont dit de bien lui expliquer pourquoi je pleurais, que ce n’était pas sa faute.

C’était dur et culpabilisant de la laisser la-bas pour la nuit, sans nous

Nous avons pu aller le voir dÚs que nous le voulions, à toute heure du jour ou de la nuit. Autant de fois que nécessaire et aussi longtemps que nous le souhaitions pour les parents. Par contre les visites de la famille étaient autorisées uniquement le mardi ou jeudi, pour 2 personnes maximum.

Toutes les infirmiĂšres en nĂ©onat ont Ă©tĂ© adorables, rassurantes sur son Ă©tat, Ă  nous donner confiance jour aprĂšs jour, d’une patience infinie avec les enfants et aussi les parents.

Le soin du cordon qui me repoussait au début est finalement devenu trÚs vite naturel.

A ma sortie de la maternitĂ© nous avons pu dormir dans la chambre d’Oren, sur une chauffeuse. Nous voulions rester avec lui au maximum mais les infirmiĂšres nous ont convaincus de rentrer chez nous pour les autres nuits afin de vraiment se reposer et ĂȘtre en forme Ă  son retour Ă  l’appartement. C’était dur et culpabilisant de la laisser la-bas pour la nuit, sans nous.

 Il est resté 7 jours dans ce service avant que nous puissions enfin rentrer tous les 3 chez nous.

Allaitement et post partum : comment apprĂ©hender ?

L’allaitement Ă©tait certes naturel mais loin d’ĂȘtre innĂ©

Pour l’allaitement, nous en avions discutĂ© avec mon mari. Lui Ă©tait pour l’allaitement qu’il jugeait naturel. J’étais Ă©galement en phase avec lui mais j’avais peur d’avoir mal comme je suis trĂšs sensible Ă  ce niveau lĂ , et le fait de ne pas savoir combien le bĂ©bĂ© boit, m’interpellait. AprĂšs m’ĂȘtre renseignĂ©e et en avoir discutĂ© avec ma belle-soeur, j’ai dĂ©cidĂ© de me lancer dans cette aventure. J’avais bien compris que l’allaitement Ă©tait certes naturel mais loin d’ĂȘtre innĂ©. J’ai donc voulu me blinder :  j’ai assistĂ© Ă  2 rĂ©unions donnĂ©es par la maternitĂ©, Ă©coutĂ© des podcasts et lu un livre dessus (Le manuel trĂšs illustrĂ© de l’allaitement).

La premiĂšre tĂ©tĂ©e n’était pas facile malgrĂ© les diffĂ©rentes positions testĂ©es car Oren n’ouvrait pas grand la bouche et il avait mal au crĂąne Ă  cause du temps passĂ© dans le bassin. Je leur ai demandĂ© s’il n’avait pas un frein de langue, on m’a dit que non. GrĂące Ă  l’aide de la sage-femme il a quand mĂȘme rĂ©ussi Ă  boire un peu. Les 10 premiĂšres secondes Ă©taient douloureuses, comme des pics mais j’étais prĂ©parĂ©e et savais que cela ne durerait pas.

Le second jour, la maternitĂ© a mis Ă  disposition dans ma chambre un tire-lait car je ne pouvais pas ĂȘtre avec lui Ă  chaque tĂ©tĂ©e : je devais remonter dans ma chambre pour ma  toilette, les repas, les soins post partum et pour les visites des infirmiĂšres. De plus il avait du mal Ă  prendre le sein donc pour stimuler ma montĂ©e de lait je devais au minimum, toutes les 3h, tirer mon lait. Les premiers jours, on ne tire pas grand chose, voir rien, mais c’est important de garder en tĂȘte que cela permet de stimuler, ce n’est pas du temps de perdu. C’était important de lui donner un maximum de lait maternel pour l’aider Ă  combattre son infection. MalgrĂ© tout il a du ĂȘtre complĂ©tĂ© au lait maternisĂ© car je n’avais pas assez de quantitĂ©.

 Une fois Ă  la maison, le papa est restĂ© avec nous 3 semaines car il a posĂ© des congĂ©s payĂ©s Ă  la suite de son congĂ© paternitĂ©. Il m’aidait Ă  m’installer pour l’allaiter et restait avec nous, il allait le reposer dans sa chambre pour le dodo durant son congĂ©.

L’allaitement s’est bien passĂ© pendant 3 mois. Il demandait souvent le sein, cela durait presque 40 min Ă  chaque tĂ©tĂ©e. Parfois on a envie d’arrĂȘter pour pouvoir faire autre chose de notre journĂ©e, mais quand il plonge son regard dans le notre tu peux que craquer et dire "j’arrĂȘterais jamais de t’allaiter mon amour car c’est ce qu’il y a de meilleur pour toi " et ce moment se transforme Ă©galement en moment cĂąlin.

Beaucoup de signes que je savais anormaux

Avant ses 3 mois j’ai pris un rendez-vous visio (Ă  cause du confinement) avec une conseillĂšre en lactation car je trouvais qu’il s’énervait de plus en plus au sein ou s’endormait au contraire trĂšs vite, il me mordait le sein, j’entendais que la langue claquait, etc beaucoup de signes que je savais anormaux. Elle m’a dit  qu’il devait avoir un frein de langue et que je devais en plus avoir un REF (rĂ©flexe d’éjection fort), surement provoquĂ© Ă  cause de sa mauvaise prise de sein.

Nous avons vu un ORL qui a confirmĂ© un frein de langue de type 3 qui peut se rĂ©soudre avec des exercices et un gros frein de lĂšvre qu’il a fallu couper. Les freins de lĂšvre et de langue ne posent pas soucis uniquement pour l’allaitement, cela peut provoquer d’autres soucis de tension au niveau des cervicales, otites Ă  rĂ©pĂ©tition, etc. Suite Ă  cela nous devons voir un ostĂ©opathe spĂ©cialisĂ© dans la succion pour le libĂ©rer de ses tensions. Nous le voyons la semaine prochaine.

En attendant j’ai du tirer mon lait pendant 2 semaines pour lui donner sous forme de biberon car il Ă©tait trop gĂȘnĂ© par mon REF et mangeait moins Ă  cause de cela.

J’aimerais l’allaiter au minimum 1 an, et plus s’il le souhaite et que l’organisation le permet. On verra ce qui est possible de faire.

 L’accouchement et surtout ces douleurs post partum gĂ©nĂšrent un traumatisme

Comme pour la prĂ©paration Ă  l’accouchement j’ai beaucoup regardĂ© de vidĂ©os youtube, vidĂ©os des Maternelles, et Ă©coutĂ© des podcast dont celui de la Matrescence qui parle du post partum et d’éducation, pour se poser les bonnes questions.

Sans oublier le compte instagram Bulle de Maman que je lisais avec attention. J’y avais notamment retenu de faire pipi sous la douche froide pour soulager aprùs accouchement !

Au niveau du podcast je trouve que cela aborde beaucoup le post partum psychologique mais pas physique. Je ne pensais pas que les douleurs resteraient aussi longtemps. J’ai eu des petites dĂ©chirures, 3 points de suture au niveau du pĂ©rinĂ©e et des hĂ©morroĂŻdes. La douleur Ă©tait trĂšs intense pendant 1 semaine, Ă  tel point que je marchais en canard  et mettais plusieurs minutes Ă  m’asseoir "confortablement". Cela aurait Ă©tĂ© trĂšs dur de s’occuper d’un bĂ©bĂ© seule dans cet Ă©tat.

Ces douleurs sont restées présentes pendant encore 1 mois mais de maniÚre atténuée.

Par dessus le marchĂ© j’ai eu pendant plus d’un mois une constipation extrĂȘme et j’alternais la nuit entre bouffĂ©es de chaleur qui transformaient mon lit en piscine ou froid intense. Apparemment dĂ» Ă  la chute d’hormones !

L’accouchement et surtout ces douleurs post partum gĂ©nĂšrent un traumatisme et c’est pourquoi il me semble important que chaque maman en parle pour se dĂ©charger de ce poids.

On m’a proposĂ© des serviettes d’argile verte

 Durant mon sĂ©jour Ă  la maternitĂ© on m’a proposĂ© des serviettes d’argile verte, c’est la seule chose qui me soulageait pendant quelques minutes.

 Une sage femme est venue le lendemain de notre retour Ă  l’appartement. Sa visite Ă©tait plutĂŽt rapide. Elle a fait un check de bĂ©bĂ© et moi, comme tout allait bien il n’y a pas eu d’autres rdv de pris. 

Concernant la rĂ©Ă©ducation du pĂ©rinĂ©e c’était trĂšs dur de trouver quelqu’un pour la faire et surtout rapidement, il y a des listes d’attente de 2 mois minimum ! 

Je recommanderais de prendre un rdv pour 6 semaines aprĂšs son terme pour ĂȘtre sur d’avoir une place.

À cause du confinement je n’ai pas encore pu la faire, la premiĂšre sĂ©ance est prĂ©vue pour mercredi (Note : cette interview a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e fin avril) ! 

J’attends Ă©galement qu’elle me confirme si les abdos ont besoin d’ĂȘtre rapprochĂ©s. 

Je pouvais pleurer trùs facilement en fonction de ce qu’on me disait

Je n’ai pas fait de dĂ©pression post partum, je me sentais plutĂŽt en forme vu le peu d’heure de sommeil au compteur, mais je pouvais pleurer trĂšs facilement en fonction de ce qu’on me disait : fatigue ou hormones ?

J’avais prĂ©fĂ©rĂ© prĂ©venir mon mari que cela pouvait arriver et qu’il devra ĂȘtre patient, comme ça pas de surprise.

Les femmes se renseignent sur la grossesse, l’accouchement et le post partum car c’est leur corps qui change, c’est elles qui vont devoir gĂ©rer le bĂ©bĂ© seule au moins pendant le congĂ© maternitĂ©. La majoritĂ© des hommes n’ont pas ce rĂ©flexe c’est pourquoi on doit absolument communiquer avec eux sur ces sujets !

J’ai hñte de retrouver mes collùgues

J’apprĂ©hende de quitter mon bĂ©bĂ©. Avant de le vivre, je pensais que le congĂ© maternitĂ© serait long, que je m’ennuierais mais en fait j’aime ces moments que nous passons ensemble. Oui cela peut ĂȘtre rĂ©pĂ©titif mais dĂšs que je le vois sourire ou rire c’est un tel bonheur que rien d’autre ne compte.

Sans oublier que j’ai 3 amies qui ont accouchĂ© en mĂȘme temps ou ont dĂ©jĂ  des enfants donc ça aide pour le soutien et partage d’expĂ©rience Ă  toute heure du jour comme de la nuit !

Le confinement aura permis que je prenne le temps de me consacrer entiĂšrement Ă  lui, que je ne cours pas Ă  droite ou Ă  gauche comme Ă  mon habitude, et surtout que le papa puisse vivre tous ses instants avec nous, qu’il profite de chaque repas du midi et de quelques pauses pour ĂȘtre avec lui. 

Je voulais reprendre le travail aux 4 mois d’Oren mais nous n’avons pas trouvĂ© de crĂšche ou nounou disponible avant ses 6 mois. Finalement j’en suis ravie, cela me permet de profiter de lui, de faire durer l’allaitement plus facilement et de reprendre le travail quand il commencera Ă  avoir, je l’espĂšre, un rythme, et des nuits plus longues. 

J’ai hĂąte de retrouver mes collĂšgues car nous avons un super groupe, nous sommes restĂ©s en contact malgrĂ© mon congĂ©. Par contre niveau travail j’ai l’impression de revenir Ă  la case dĂ©part, que je devrais de nouveau tout apprendre. Je sais dĂ©jĂ  que le soir avant la reprise je ne vais pas dormir, comme pour une rentrĂ©e des classes ou on est partagĂ© entre enthousiaste et angoisse ! 

Nous avons fait des demandes en crĂšche mais n’étions pas prioritaire. 

Nous avions trouvĂ© une nounou qui nous a annoncĂ© 4 jours aprĂšs la naissance d’Oren qu’elle ne pouvait plus honorer son contrat. Il a fallu se replonger dans la recherche et avons trouvĂ© grĂące Ă  nos voisins ! Il Ă©tait moins une pour envoyer ma demande de congĂ© parental dans les temps
 

Merci Lilie pour ton expĂ©rience, tu es prĂ©cieuse, prend soin de toi et d’Oren <3

Photographies réalisées par https://www.facebook.com/dilusha.photo