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Julie & A : vivre l'aventure de la maternité sans sa maman

Julie & A : vivre l'aventure de la maternité sans sa maman

Publié le

Julie est maman d’A, cette grossesse, elle l’a vĂ©cu sans sa maman dĂ©cĂ©dĂ©e quelques mois avant. MalgrĂ© ce manque, Julie plonge dans cette belle aventure qu’est la maternitĂ©. A contre coeur, elle accouche par cĂ©sarienne mais A et elle-mĂȘme vont bien, c’est le plus important. Sereinement, elle accueille, avec son mari, la petite A qui a su faire sa place ! Lorsque Julie m’envoie son tĂ©moignage, elle est Ă  nouveau enceinte ! En attendant, je vous laisse dĂ©couvrir sa premiĂšre grossesse. Bonne lecture



Qui es-tu ?

PrĂ©nom : Julie
Age actuel : 31 ans
PrĂ©nom de mon enfant : A
Age actuel : 3 ans
Et je suis actuellement enceinte d’un petit bonhomme prĂ©vu pour mi fĂ©vrier !

L’envie d’avoir un bĂ©bĂ©, malgrĂ© la perte de sa maman

C’est tout ce ma maman souhaitait pour nous !

C’est pour mon anniversaire le 22/08/2016 que mon chĂ©ri m’a dit qu’il Ă©tait prĂȘt pour ĂȘtre papa. Moi, j’en avais envie depuis quelques temps mais ce n’était pas non plus omniprĂ©sent dans ma tĂȘte donc je pouvais attendre que lui soit prĂȘt. Et puis cette annĂ©e 2016 a Ă©tĂ© plutĂŽt difficile pour nous avec l’annonce du cancer de maman en FĂ©vrier donc ce n’était plus vraiment dans ma tĂȘte
 Nous avons vĂ©cu comme entre parenthĂšse durant un petit moment et forcĂ©ment ce n’était plus Ă©vident de faire des projets Ă  court terme, malgrĂ© le fait que ma maman souhaitait que l’on vive normalement. 

C’est en Juin que j’ai perdu ma maman, c’est donc 2 mois aprĂšs que mon chĂ©ri m’a fait part de son envie d’avoir un bĂ©bĂ©. C’était pour moi une trĂšs belle nouvelle et je n’ai pas eu spĂ©cialement peur de tomber enceinte du fait d’avoir perdu ma maman. Je me disais qu’une nouvelle page allait s’écrire, qu’il Ă©tait temps d’avancer, de rĂ©aliser nos projets et nos rĂȘves, et surtout c’est tout ce ma maman souhaitait pour nous ! Alors j’ai foncĂ© vers cette belle aventure.

J’ai effectivement pris RDV chez ma gyneco afin d’en discuter et de savoir s’il y avait des choses à anticiper (prise de sang etc
). Elle m’a juste prescrit de l’acide folique et m’a dit que pour le reste on savait comment faire haha  

Et comme toute femme qui a envie d’un bĂ©bĂ©, quand au bout de 2 mois il n’y a toujours rien et bien on s’inquiĂšte !

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J’ai appris ma grossesse 1 an aprùs avoir appris le cancer de ma maman

C’est assez Ă©trange et en mĂȘme temps trĂšs beau mais j’ai appris ma grossesse 1 an aprĂšs avoir appris le cancer de ma maman. Le 17 fĂ©vrier prĂ©cisĂ©ment ! ET alors le plus incroyable encore, c’est que lors de mon Ă©cho de datation, la gynĂ©cologue a estimĂ© un dĂ©but de grossesse au 27/01 : date d’anniversaire de ma maman ! Je crois pas mal au destin, alors quand il y a des signes comme ceux-lĂ  dans la vie, ils te touchent particuliĂšrement et te donnent beaucoup de force. 

D’ailleurs je suis enceinte actuellement et ma date de terme est prĂ©vu le 18/02/2021, encore une fois une date clef dans ma vie.

Je l’ai annoncĂ© au papa assez simplement, une petite paire de chaussons emballĂ©s sauf que, ce n’était pas vraiment une surprise pour lui car j’avais oubliĂ© la boĂźte du test dans la salle de bain, il avait donc un fort doute et quand je lui ai remis le paquet, il a su tout de suite . 

Nous Ă©tions vraiment trĂšs heureux de cette nouvelle et n’avions qu’une hĂąte de l’annoncer Ă  notre entourage. Je savais que c’était une nouvelle qui ferait du bien Ă  tout le monde aprĂšs tout ce que nous avions vĂ©cu (j’ai un grand frĂšre et une petite sƓur). J’ai Ă©tĂ© trĂšs heureuse de suite d’ĂȘtre enceinte mais c’est vrai qu’il y avait toujours le manque de ma maman, le fait de ne pas pouvoir partager tout ce bonheur avec elle et surtout de ne pas pouvoir lui faire part de mes questions et inquiĂ©tudes. Quand on tombe enceinte il y a tant de questions qu’on aimerait poser Ă  sa maman.

Notre entourage a Ă©tĂ© plus qu’heureux pour nous , nous n’avons pas fait d’annonce exceptionnelle, des petits cadeaux reprĂ©sentant la grossesse : une boĂźte de cafĂ© grand-mĂšre pour la future mamie, des chaussons aux papis, et des hochets aux tatas/tontons. Pour ma sƓur, qui est la marraine, j’avais mis dans 3 Ɠufs qu’elle devait casser (que j’avais vidĂ© avant bien sĂ»r) ; Veux-tu ĂȘtre ma marraine ? C’était pĂąques, d’oĂč l’idĂ©e des Ɠufs ^^

Et au niveau du travail, aucun souci particulier vis à vis de cette annonce. 



Comment vivre sa grossesse sereinement ?

Ce qui me soulageait c’était le lait bien frais


J’ai eu un super dĂ©but de grossesse. Pas de nausĂ©es rien du tout ! C’était mĂȘme Ă  se demander si j’étais vraiment enceinte. Nous venions d’acheter notre appartement et Ă©tions mĂȘme en plein travaux alors il fallait que je sois en forme ! Toutefois j’ai quand mĂȘme Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e assez tĂŽt car j’avais des contractions un peu tous les jours dĂšs le 4Ăšme  mois  de grossesse. J’ai un boulot trĂšs stressant et pas vraiment compatible avec une grossesse il faut dire ! 

J’ai Ă©galement eu, aux alentours des 5-6 mois de grossesse, Ă©normĂ©ment de remontĂ©es acides ! L’horreur ! Ça a durĂ© jusqu’à la fin de ma grossesse. Je n’avais rien pris de spĂ©cial mais ce qui me soulageait c’était le lait bien frais ^^

Envie d’aliments trĂšs frais, de fruits bien juteux ! Et surtout de sucrĂ©. J’ai fait attention sans en faire une psychose non plus. Pour ce qui est de l’alcool c’était hors de question pour moi ! Et je ne fume pas donc aucune difficultĂ© par rapport Ă  ça non plus. 

je ne me suis par exemple pas privĂ©e d’une manucure et d’un petit tour chez le coiffeur

J’ai essayĂ© autant que possible d’y faire attention mais je ne me suis par exemple pas privĂ©e d’une manucure et d’un petit tour chez le coiffeur. J’ai toujours fait attention Ă  mes choix dans mes produits cosmĂ©tiques, mais j’essaie de trouver un Ă©quilibre, si un produit me plaĂźt et qu’il n’est pas bio je ne me rends pas malade !

Je fais bien plus attention pour ma fille par exemple !

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Je n’avais personne autour de moi à qui poser mes questions

J’ai Ă©tĂ© suivie par ma gynĂ©cologue mais aussi par une sage-femme. C’est donc avec ma sage-femme que j’ai pu suivre des cours de prĂ©paration Ă  l’accouchement. C’était essentiel car je n’avais personne autour de moi Ă  qui poser mes questions. Ma maman n’étant plus lĂ , aucunes amies n’ayant encore d’enfants et une belle maman qui habite loin, ma sage-femme Ă©tait d’un grand soutien. AprĂšs je dois dire que je n’étais pas du tout stressĂ©e par l’accouchement mais comme toute femme enceinte j’avais des questions et des petites inquiĂ©tudes par moment. 

Le papa était trÚs présent et investi dans ma grossesse, il a pu participer à certains cours avec moi. 

Oh ouii on a voulu connaitre le sexe du bĂ©bé ! Avec tous les signes que j’avais eu par rapport aux dates, je me disais que si c’était une fille ce serait incroyable ! Et c’était bien une fille ! J’étais sĂ»r qu’elle aurait un sacrĂ© caractĂšre, tout comme ma maman. Et ça n’a pas loupé  



AprĂšs 9 mois d’attente, quand vient le moment de rencontrer son bĂ©bĂ©

J’en ai profitĂ© pour prendre une douche, me laver les cheveux, faire un brushing

J’ai perdu les eaux Ă  3h du matin. Je me rĂ©veillais toutes les nuits Ă  cause des remontĂ©es acides et j’allais boire un verre de lait. Cette nuit-lĂ , en buvant j’ai senti quelque chose coulĂ© entre mes jambes ! J’étais Ă  1 semaine du terme du coup j’ai vite compris de quoi il s’agissait. J’étais hyper sereine et je n’avais encore aucune contraction. J’ai donc appelĂ© la maternitĂ© pour voir avec eux combien de temps j’avais avant de devoir venir. Ils m’ont dit de venir dans les 2h, que c’était suffisant. J’ai donc prĂ©venu mon chĂ©ri en lui disant de rester encore coucher, que nous avions un peu de temps. J’en ai profitĂ© pour prendre une douche, me laver les cheveux, faire un brushing haha (oui oui Ă  4h du matin^^), j’avais envie de me sentir bien, jolie. ET ensuite, mon chĂ©ri s’est levĂ© et nous avons fini de prĂ©parer toutes les affaires tranquillement. Nous avons mĂȘme mangĂ© un petit dĂ©j avant de partir haha .

Les sages-femmes m’ont alors proposĂ© de prendre un bain

C’est tous les 2 avec mon chĂ©ri que nous sommes arrivĂ©s Ă  la maternitĂ© vers 5h30 du matin. Je suis arrivĂ©e toute sourire, les sages-femmes Ă©taient mĂȘme surprises, mais comme je n’avais aucune contraction je me sentais trĂšs bien. Je ne m’étais pas forcĂ©ment mise en tĂȘte quoi que ce soit par rapport Ă  mon accouchement ni mĂȘme fait de projet de naissance. J’aime laisser les choses se faire naturellement. Mais, j’avais envie de vivre les contractions, j’avais envie de ressentir toutes les choses qu’on peut ressentir durant un accouchement. AprĂšs m’avoir occultĂ©, la sage-femme m’a donc bien confirmĂ© qu’il s’agissait de la perte des eaux. Mais comme le travail n’avait pas commencĂ©, j’ai pu monter dans ma chambre m’installer en attendant. C’est vers 7h du matin que les contractions ont dĂ©marrĂ©es, et elles Ă©taient trĂšs trĂšs fortes de suite ! Nous avons beaucoup marchĂ© avec mon chĂ©ri car j’avais besoin d’ĂȘtre en mouvement. On en a profitĂ© Ă©galement pour reprendre un petit dĂ©jeuner. J’ai tenu jusqu’à 9h comme ça, mais Ă  ce moment-lĂ  j’ai senti que j’avais besoin d’autres choses, les sages-femmes m’ont alors proposĂ© de prendre un bain. Ce que j’ai bien Ă©videmment acceptĂ© et ça m’a fait un bien fou ! A 11h j’étais Ă  4 dĂ©jà ! Le travail avançait bien. Par contre moi je souffrais de plus en plus et j’ai alors demandĂ© la pĂ©ridurale. J’étais Ă  5 au moment de la pose. J’étais fiĂšre de moi d’avoir tenu jusque-lĂ  sans.

A partir de lĂ  j’allais mieux mais les choses n’allaient pas se passer comme dans la matinĂ©e
 

Et lĂ , j’ai vu arriver UN sage-femme et son Ă©tudiant dans ma chambre

Aux alentours de 17h, la pĂ©ridurale n’a plus fait effet, j’ai eu d’énormes douleurs et j’ai mĂȘme fait un pic de fiĂšvre Ă  38,3 ! La sage-femme m’a alors remis une dose et ça allait mieux. Par contre le travail commençait Ă  ralentir, mĂȘme stagner. A 20h j’étais Ă  7 depuis presque 4h et ma sage-femme quittait son service, le choc pour moi, j’avais envie d’accoucher avec elle et non, il fallait que je dĂ©couvre une nouvelle personne. Et lĂ , j’ai vu arriver UN sage-femme et son Ă©tudiant dans ma chambre (sur le coup j’ai eu pas mal d’apprĂ©hension de voir un homme, et avec du recul c’etait n’importe quoi ^^ !), mais pas que, il y avait toute une Ă©quipe dans ma chambre afin de voir oĂč j’en Ă©tais. Je n’ai pas trĂšs bien compris pourquoi sur le moment ! Ils m’ont expliquĂ© que le travail stagnait depuis un moment et c’est lĂ  que j’ai commencĂ© Ă  entendre parler de cĂ©sarienne
 Je me suis effondrĂ©e ! J’avais vraiment peur de ce mot et je ne voulais vraiment pas de cĂ©sarienne ! A ce moment-lĂ  j’allais bien et bĂ©bĂ© aussi, le chef de service a alors dĂ©cidĂ© de nous laisser encore un petit peu de temps. Le sage-femme a tout pris en main et a Ă©té exceptionnel ! Il a tout essayĂ© pour tenter de faire descendre ma puce dans mon bassin : diffĂ©rentes positions, de l’acupuncture mais rien n’a fait. Ma puce n’arrivait pas Ă  s’engager.  Vers 21H, rebelote, une pĂ©ridurale qui ne fait plus effet, un travail qui dure depuis 14h, je suis Ă  bout de force, Ă©puisĂ©e et je souffre. 

C’est lĂ  que la dĂ©cision de la cĂ©sarienne est prise
 et je suis donc emmenĂ©e d’urgence au bloc. Tout va trĂšs vite, je me retrouve dans cette salle froide et j’ai un peu peur. Heureusement mon chĂ©ri arrive et ça me rassure de suite. Je me sens secouĂ©e dans tous les sens, j’ai des sensations dĂ©sagrĂ©ables sans avoir vraiment de douleurs, c’est trĂšs particulier et je ne garde pas un trĂšs bon souvenir de ce moment prĂ©cis.  Heureusement, j’ai trĂšs vite entendu ma petite puce pleurer, ça a Ă©tĂ© un soulagement immense, j’avais tellement peur elle Ă  ce moment-lĂ . J’ai pu la voir de suite, c’était super important pour moi de la voir, j’avais besoin de mĂ©moriser son visage, besoin de voir qu’elle allait bien, de lui dire que je l’aime et que maman arrive. Cette sĂ©paration a Ă©tĂ© longue tout de mĂȘme. Elle est sortie Ă  23h19 et je ne l’ai avec moi que vers 1h du matin. Heureusement papa Ă©tait lĂ  et a pu faire du peau Ă  peau avec elle tout ce temps, mais quand mĂȘme ce fut long. Je me suis retrouvĂ©e seule, sans mon chĂ©ri et sans mon bĂ©bĂ©, ça a Ă©tĂ© pour moi le moment le plus difficile ! J’avais l’impression que je n’avais absolument plus le contrĂŽle de mon corps, j’avais des spasmes, j’avais chaud, froid, soif, faim, je ne savais mĂȘme plus! Je me disais que jamais je n’arriverai Ă  m’occuper de ma fille tant j’étais faible. 

Mais  l’instinct maternel a Ă©tĂ© plus fort que tout, et dĂšs lors oĂč j’ai eu ma fille, j’ai tout oubliĂ©. Je l’ai mise de suite au sein, et lĂ , la magie a opĂ©rĂ©. C’était si fort, si incroyable ! Je ne l’ai plus jamais lĂąchĂ© dĂšs cet instant, elle a dormi avec moi, contre moi, jour et nuit. 

Nous avons eu de la visite, beaucoup trop d’ailleurs

Je suis restée 5 jours à la maternité, suite à la césarienne, le séjour est un petit peu plus long. 

Alors oui, nous avons eu de la visite, beaucoup trop d’ailleurs. Je ne referais plus cette "erreur", c’était trop et avec du recul je n’étais pas en Ă©tat de voir autant de monde. Mais bon, ça nous faisait plaisir et surtout la famille n’attendait que ça. Comme j’allaitais, je voulais toutefois qu’il n’y ait personne dans ma chambre lorsque ma fille tĂ©tait et je ne voulais absolument pas qu’elle passe de bras en bras. C’était vraiment mes 2 conditions. 

Nous avons reçu pas mal de cadeaux dont la chaise Trip Trapp de chez stokke qui est juste superbe, de jolies gigoteuses pour ma puce, tapis d’éveil, de trĂšs beaux vĂȘtements


J’avais fait une liste et nos proches ont pour la plupart choisis des articles prĂ©sents sur cette liste. 

J’ai eu la chance de rencontrer une jeune Ă©tudiante sage-femme qui m’a vraiment bien aidĂ©

Je n’étais pas franchement stressĂ©e de maniĂšre gĂ©nĂ©rale. Mais il y a des petites choses qui ont pu quand mĂȘme m’inquiĂ©ter : j’avais peur au dĂ©but qu’elle ne mange pas assez, comme j’allaitais je ne savais pas trop, elle rĂ©gurgitait pas mal par moment et ça je trouvais que c’était assez impressionnant. Je n’ai jamais osĂ© toucher au cordon, j’ai la phobie des nombrils haha, du coup c’était la mission de papa. 

Concernant l’allaitement, nous en avions parlĂ© avec mon chĂ©ri mais je n’avais pas vraiment pris de dĂ©cision. J’avais envie d’essayer et de voir comment cela pouvait se passer, comment je me sentirai face Ă  cela et comment ma fille se sentirait. Ce n’est qu’aprĂšs mon accouchement, lors de notre vraie rencontre avec ma fille que j’ai su et que ça a Ă©tĂ© une Ă©vidence pour moi. 

Les premiers jours n’ont pas Ă©tĂ© si simples, selon les personnes qui me suivaient Ă  l’hĂŽpital je me sentais plus ou moins soutenue. J’ai eu la chance de rencontrer une jeune Ă©tudiante sage-femme qui m’a vraiment bien aidĂ© surtout dans les positions d’allaitement aprĂšs une cĂ©sarienne. Mais j’ai eu beaucoup de chance car mon allaitement a tout de mĂȘme bien dĂ©marrĂ©, aucune douleur et un bĂ©bĂ© qui a de suite bien pris le sein. 


Et si on parlait post-partum ? Ce moment si particulier !

Je pense que les parents devraient ĂȘtre mieux accompagnĂ©s sur ces sujets lĂ 

Durant mon congĂ© de maternitĂ© j’ai effectivement lu des livres telles que : au cƓur des Ă©motions de l’enfant d’Isabelle FIOLIOZAT ou encore Cool parents make happy kids de Charlotte Ducharme, Camille Beaumont. Mais j’aime particuliĂšrement les livres d’Isabelle FIOLLIOZAT ou encore CĂ©line ALVAREZ.

Aussi, dans le cadre de mon travail (je travaille dans le domaine de l’enfance), j’ai eu l’occasion de participer Ă  des confĂ©rences avec Laurence RAMEAU ou encore BĂ©nĂ©dicte Valettet d’Osia. Cela m’a apportĂ© pas mal de connaissances au niveau des neurosciences et du dĂ©veloppement de l’enfant. J’ai Ă©galement regardĂ© des Ă©missions comme "La maison des maternelles" ou encore "baby boom" . 

J’ai Ă©galement fait pas mal de recherche sur internet. Il faut dire que l’enfance est quelque chose qui ma passionne donc je prends beaucoup de plaisir Ă  me renseigner. 

Je pense que les parents devraient ĂȘtre mieux accompagnĂ©s sur ces sujets lĂ , ce n’est pas Ă  la portĂ©e de tous de lire des livres, d’aller sur internet, et je ne sais que trop bien que beaucoup de parents font certaines choses simplement parce qu’ils ne savent pas (les Ă©crans par exemple). Le "terrible two" dont on entend beaucoup parler, qui est simplement une phase normale du dĂ©veloppement, les pleurs d’un bĂ©bĂ© qui ne peuvent ĂȘtre un caprice, le besoin de contact de bĂ©bĂ© etc
tout cela on ne nous l’apprend pas, on ne nous en parle mĂȘme pas. Si les parents Ă©taient un minimum sensibiliser il y aurait peut-ĂȘtre moins d’enfants Ă©crans par exemple. A qui est ce rĂŽle, je ne sais pas c’est sans doute un autre dĂ©bat
 Et puis, valoriser les parents Ă©galement, les dĂ©culpabiliser


C’est sur ma sage-femme que j’ai Ă©normĂ©ment pu compter

Me concernant, le post partum s’est fait assez en douceur. Nous avons appris Ă  dĂ©couvrir notre bĂ©bĂ© et Ă  nous dĂ©couvrir en tant que parents. Les choses se sont faites naturellement : cododo, portage, allaitement, et sans trop de difficultĂ©s. 

Ce qui a Ă©tĂ© difficile, c’est que nous sommes loin de nos familles et il est vrai que j’ai pu, par moment, me sentir un peu seule. Ne pas avoir ma maman a Ă©tĂ© difficile, ne pas avoir cette Ă©paule sur qui on peut compter quoi qu’il arrive, la personne avec laquelle on peut s’effondrer lorsque rien ne va, celle pour qui on restera Ă  jamais une petite fille et qui s’occupera de nous comme personne ne le fera jamais. MĂȘme lorsque l’on est bien entourĂ©, rien ni personne ne remplacera jamais une maman.

C’est sur ma sage-femme que j’ai Ă©normĂ©ment pu compter, elle a Ă©tĂ© d’un grand soutien dans mon allaitement et m’a permis d’avoir confiance en moi et mon bĂ©bĂ© dans cette belle aventure. 

C’est avec elle que j’ai effectuĂ© ma rĂ©Ă©ducation du pĂ©rinĂ©e, mais je n’ai fait que 3 sĂ©ances car je n’avais pas besoin de plus. 


La vie reprend, la séparation avec son bébé et la reprise du travail

J’ai repris le travail quand ma fille a eu 5 mois. Mais je reprenais avec un petit temps de travail (24h/semaine) donc c’était une reprise en douceur. Mais je n’avais aucune envie de laisser ma fille


Nous n’avions pas eu de place en crĂšche Ă  ce moment-lĂ , c’était notre premier choix, du coup il a fallu se rabattre vers une assistante maternelle. Vraiment pas Ă©vident de trouver quelqu’un avec qui on se sent en confiance mais surtout sur la mĂȘme longueur d’onde vis Ă  vis de l’éducation de notre enfant. 

Nous avons finalement trouvé une personne, nounou depuis 20 ans, des enfants, petits-enfants, une chouette maison familiale avec un extérieur et surtout elle nous aspirait la confiance. 

Toutefois, trĂšs Ă  l’ancienne donc loin de nos choix (portage, allaitement, ne jamais laisser pleurer bĂ©bĂ©, etc
), du coup trĂšs vite j’ai eu pas mal d’inquiĂ©tude et je ne m’y retrouvais pas. Ma fille ne semblait pas malheureuse lĂ -bas, et ses premiers besoins Ă©taient comblĂ©es mais je sentais qu’il manquait quelque chose. 

Au bout de 8 mois, du jour au lendemain j’ai dĂ©cidĂ© d’arrĂȘtĂ© avec cette nounou et on s’est retrouvĂ©s sans mode de garde! Mais ce n’était plus possible pour moi, ma fille grandissait et cette personne ne lui apportait rien. Ma belle-mĂšre est alors venue chez nous le temps qu’on trouve une autre solution. Nous avons beaucoup de chance car au bout de 2 semaines aprĂšs avoir remuĂ© ciel et terre, j’ai trouvĂ© une place en crĂšche tout prĂšs de mon travail. Alors ce n’était pas tous les jours mais entre mon temps partiel et ma belle-mĂšre nous avons rĂ©ussi Ă  jongler. 

C’est dans ces moments-lĂ  aussi, que le manque de ma maman Ă©tait trĂšs fort car j’avais besoin d’aide, besoin de l’avoir avec moi dans mes choix


Vous pouvez retrouver Julie sur son blog !

Merci Julie pour ton expérience, tu es précieuse, prend soin de toi, de A et de ton petit bébé à naßtre <3