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Camille & Irvine : se sentir seule durant sa grossesse sans être écoutée

Camille & Irvine : se sentir seule durant sa grossesse sans ĂȘtre Ă©coutĂ©e

Publié le

Camille m’a envoyĂ© son tĂ©moignage pour raconter sa grossesse, son accouchement et son post partum. Elle a un message trĂšs important pour les futures mamans : si vous vous sentez seule pendant la grossesse, parlez-en. Camille n’a pas Ă©tĂ© entendue par l’équipe mĂ©dicale malgrĂ© plusieurs alertes. Elle a su trouver la force d’aller au bout mais aurait prĂ©fĂ©rĂ© une grossesse plus sereine. Bonne lecture



Qui es-tu ?

Prénom : Camille
Age actuel : 30 ans
Prénom de mon enfant : Irvine
Age actuel : 2 ans et demi

Ne jamais se sentir vraiment prĂȘte Ă  avoir un enfant et pourtant


J’ai du changer de robe de mariĂ©e au dernier moment car j’ai pris trop de la poitrine

Je suis tombĂ©e enceinte, Ă  27 ans, en juillet 2017. A l’époque nous vivions Ă  Paris et nous allions nous marier en octobre. Je suis tombĂ©e enceinte plus rapidement que je l’avais prĂ©vu. Mon mari en voulait un depuis un moment mais moi je voulais ĂȘtre stable professionnellement. Et puis un jour je me suis dit que je me sentirai peut-ĂȘtre jamais prĂȘte. Au pire ça prendrait du temps, bah c’est pas grave on n’était pas pressé ! Dans ma tĂȘte je pensais vraiment que ça allait prendre du temps. Pourtant je suis tombĂ©e enceinte dans le mois qui suivait l’arrĂȘt de ma pilule. C’était un peu le choc pour nous deux (petite anecdote j’ai du changer de robe de mariĂ©e au dernier moment car j’ai pris trop de la poitrine ! ^^)

J’espĂ©rais comme tout le monde ne pas le perdre


Au dĂ©but j’étais trĂšs fatiguĂ©e mais honnĂȘtement je ne me posais pas trop de questions. J’espĂ©rais comme tout le monde ne pas le perdre et garder le secret Ă©tait trĂšs dur. On a annoncĂ© Ă  nos parents et frĂšre & soeur. Je me renseignais pas trop au dĂ©but car pour chaque chose positive de la grossesse, je dĂ©couvrais un truc pĂ©nible ou flippant. Je me disais que j’avais le temps ! Et surtout je prĂ©parais mon mariage donc j’étais sur un autre sujet !

Je me suis fais griller trĂšs rapidement au travail car ma poitrine a explosé :) Je suis passĂ©e en quelques semaines d’un 85 B Ă  un 90 D, la folie !

On avait prĂ©vu d’annoncer ma grossesse Ă  notre mariage lors de notre cĂ©rĂ©monie laĂŻque. 

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Pendant la grossesse, vivre des inquiétudes si difficiles à gérer

A l’époque ça ne l’était pas et ça coĂ»tait dans les 400€

La veille de notre mariage nous avons appris que le test pour la trisomie n’était pas terrible. Pas mauvais mais vraiment trĂšs moyen. DĂ©jĂ  que j’étais un peu stressĂ©e
 lĂ  c’était la cata. Nous avons quand mĂȘme annoncĂ© ma grossesse lors de notre mariage mais je n’étais pas trĂšs rassurĂ©e. La nouvelle a quand mĂȘme Ă©tĂ© une explosion de joie ! J’ai parlĂ© avec quelques personnes de la prise de sang. Tout le monde a essayĂ© de me rassurer mais j’avais hĂąte d’en savoir plus. 

Au final j’ai fait une prise de sang. DĂ©sormais elle est prise en charge et c’est une bonne chose. A l’époque ça ne l’était pas et ça coĂ»tait dans les 400€.

15 jours plus tard j’ai eu les rĂ©sultats. RAS. On nous a rassurĂ© mais rapidement on nous a indiquĂ© que du coup le 1er test (celui pour la trisomie) pouvait indiquer un problĂšme au niveau du fonctionnement du placenta. 

Et que selon le problĂšme bah c’était pas cool !

La bonne nouvelle c’est que j’allais avoir des super Ă©cho tous les mois. La mauvaise bah c’était qu’on risquait de perdre notre bĂ©bĂ© si ça ne fonctionnait pas correctement. 

On me mettait dans une bulle pour me protéger, ça me stressait

Le 2Ăšme trimestre n’a donc pas Ă©tĂ© agrĂ©able : j’étais stressĂ©e du coup j’avais des contractions, je faisais Ă©normĂ©ment de malaises, au boulot j’avais une surcharge de travail que mon Ă©tat psychologique n’arrivait pas Ă  suivre. Du coup on me mettait dans une bulle pour me protĂ©ger, ça me stressait et ça empirait les choses. Bref
 j’ai Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© Ă  6 mois de grossesse, fin janvier. Et comme je suis gourmande, que je bougeais peu, tout le monde a voulu me faire plaisir en me faisant Ă  manger ! Du coup j’ai Ă©normĂ©ment grossi (j’ai arrĂȘtĂ© de compter fin mars Ă  +30 kilos
) 

C’était mĂ©dical. Mais pas humain, pas respectueux

J’ai appris par la suite que j’avais eu de la chance car ce mĂ©decin Ă©chographe Ă©tait apparemment hyper rĂ©putĂ©. Il manquait un peu d’empathie Ă  mon goĂ»t mais bon tout le monde fait comme il peut. 

Avec du recul je n’ai pas eu un bon suivi. C’était mĂ©dical. Mais pas humain, pas respectueux. Les 1er examens gynĂ©cologiques (internes) ne sont vraiment pas agrĂ©ables du tout et j’étais pas prĂ©parĂ©e Ă  ça ! Mon obstĂ©tricien en avait rien Ă  faire de mon stress. Seule ma prise de poids l’intĂ©ressait. Il Ă©tait tout le temps en retard de plusieurs heures car il faisait tous les accouchements de ses patientes. Ça partait d’un bon sentiment mais franchement moi ça me stressait Ă©normĂ©ment de pas savoir Ă  quelle heure j’allais rentrer chez moi. Je restais donc au bureau, car il Ă©tait pas loin, j’attendais le tĂ©lĂ©phone de la secrĂ©taire qui me disait qu’il y avait 1 personne avant moi. Je devais donc me dĂ©pĂȘcher pour arriver. Du stress, du stress et encore du stress ^^

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Malgré le soutien de mes proches, de mon mari je me sentais terriblement seule. 

Lors du 3Ăšme trimestre j’ai commencĂ© Ă  avoir Ă©normĂ©ment de cauchemars liĂ©s Ă  ma grossesse. Ils Ă©taient incohĂ©rents mais je dormais trĂšs mal et j’étais fatiguĂ©e. J’avais beau en parler Ă  mon obstĂ©tricien et Ă  mon mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste ils en avaient rien Ă  faire et me disaient de prendre du recul
 Comme si c’était facile. 

Malgré le soutien de mes proches, de mon mari je me sentais terriblement seule. 

Sinon sur le reste ça allait : j’étais immunisĂ©e contre la toxoplasmose. 

Un des embryons avait été absorbé au tout début

Niveau alimentation Ă  l’époque j’étais devenue totalement vĂ©gĂ©tarienne depuis peu. Pour la grossesse le mĂ©decin m’a fait culpabilisĂ©. J’ai remangĂ© un peu de poisson et de volaille mais ça n’a pas Ă©tĂ© trĂšs agrĂ©able. Avec le recul la aussi je me dis que je n’avais pas assez creusĂ©. Et surtout je n’ai pas eu la force de dire non et j’ai subit ma grossesse. 

Le 7Ăšme mois allait un peu mieux : on m’a annoncĂ© que tout allait bien finalement. Soit le problĂšme c’était rĂ©sorbĂ© tout seul, soit la grossesse avait commencĂ© gĂ©mellaire mais un des embryons avait Ă©tĂ© absorbĂ© au tout dĂ©but (et le corps mettrait du temps Ă  se rĂ©Ă©quilibrer au niveau des hormones).

J’ai commencĂ© Ă  penser chambre enfant. A Paris il neigeait beaucoup. C’était beau. J’ai commencĂ© Ă  me dĂ©tendre, je ne travaillais plus aprĂšs tout c’était cool !

Est ce que je m’étais encore fait pipi dessus ?


A partir de 8 mois de grossesse j’avais qu’une envie : accoucher. Mais bĂ©bĂ© ne semblait pas vouloir venir plus tĂŽt.

Sur la fin j’ai rencontrĂ© la sage femme libĂ©rale qui allait passer me voir Ă  mon retour de maternitĂ©. On a beaucoup parlĂ© et elle m’a conseillĂ© de faire de l’acupuncture. Que ça pouvait aider au dĂ©clenchement. J’y suis allĂ©e. C’était trĂšs sympa. J’ai passĂ© un trĂšs bon moment avec ces 2 femmes. On Ă©tait vers le 15 avril.

Etrangement le 17 avril, j’étais bien, sereine, je me disais qu’aprĂšs tout dans 10 jours j’allais ĂȘtre maman. Que passer la date du terme je pouvais demander Ă  ĂȘtre dĂ©clenchĂ©e, donc no stress. On s’est fait un resto ce soir lĂ . Une envie de crĂȘpe !  

Et en rentrant je sais pas j’ai eu un doute. Est ce que je m’étais encore fait pipi dessus ? ^^ 

J’avais pas de douleurs. Juste l’impression d’avoir changĂ© 10 fois ma culotte dans la journĂ©e ! 

Etre la plus zen possible est indispensable pour votre accouchement

Mon mari est un amour, il me m’a pas cru, il Ă©tait 23h, il a pensĂ© Ă  une lubie mais hop on part pour la maternitĂ©. Bonne pioche ! Poche des eaux fissurĂ©es. je me souviens encore de sa tĂȘte surprise !

Est-ce le hasard ? est-ce ces femmes qui m’ont dĂ©tendu ? est-ce l’acupuncture ? Les crĂȘpes du resto d’à cĂŽté ? aucune idĂ©e mais j’étais tellement heureuse ! On m’a installĂ© dans ma chambre, j’ai bien dormi, pris le petit dĂ©jeuner et j’ai attendu. Les douleurs sont arrivĂ©es vers les 13h et j’ai eu mon fils vers 22h45. 

On m’avait conseillĂ© les couches de bĂ©bĂ© [
] mise au congĂšle. On les mets dans la culotte et ça fait un bien fou !

J’ai accouchĂ© dans une maternitĂ© chouette Ă  Paris : Sainte FĂ©licitĂ©. Un peu par hasard. Mon obstĂ©tricien y Ă©tait, me l’avait conseillĂ©. Nous sommes athĂ©es avec mon mari mais nous avons bien aimĂ© l’ambiance lors de l’inscription. C’était notre premier on s’est pas trop pris la tĂȘte, on a suivi. Par la suite j’ai appris que c’était une bonne maternitĂ© (honnĂȘtement merci les mutuelles par contre !)

A Sainte FĂ©licitĂ© ils encouragent les mamans Ă  rester 5 jours pour ĂȘtre bien reposĂ©e et rassurĂ©e. Le papa peut dormir sur place (ils ont des sortes de fauteuils/lits). On peut mĂȘme choisir nos repas ! Et Ă  la sortie on peut les appeler si on stress/panique. Pour un premier enfant c’est parfait !

L’équipe a Ă©tĂ© adorable, bienveillante. Les sages femmes lĂ  bas m’ont parlĂ© de ces hormones qui bouleversent tout et qui fait que parfois des femmes enceintes tombent en dĂ©pression. Que surement c’était ce qui m’était arrivĂ© et que dans ces moments lĂ  il ne fallait pas hĂ©siter Ă  aller en parler Ă  un psy. Elles Ă©taient presque surprises que mes mĂ©decins ne m’en aient pas parlĂ©. 

J’ai un peu douillĂ© physiquement les 10 premiers jours mais aprĂšs ça allait. Ma libido revenait en flĂšche, ça aide ;) Les premiers jours on m’avait conseillĂ© les couches de bĂ©bĂ© trempĂ©es dans l’eau et mise au congĂšle. On les mets dans la culotte et ça fait un bien fou !

J’ai trouvĂ© la scĂšne tellement belle que je me suis dis allez banco on part sur le bib’

Moi qui n’avait pas aimĂ© la grossesse j’ai adorĂ© mon accouchement et j’ai adorĂ© mon sĂ©jour Ă  la maternitĂ©.

J’ai essayĂ© d’allaiter mais j’ai trouvĂ© ça compliquĂ©. Irvine avait un frein de langue, mangeait pas beaucoup, la montĂ©e de lait n’arrivait pas, il pleurait et dormait pas. Mon mari lui a donnĂ© un biberon. J’ai trouvĂ© la scĂšne tellement belle que je me suis dis allez banco on part sur le bib’! Je l’ai allaitĂ© 3 jours. c’était cool. un beau souvenir, immortalisĂ© avec des petits films et des photos de nos moments rien qu’à 2.

Dans ses yeux je voyais des paillettes de bonheur

Mon accouchement s’est fait par voie basse. J’avais une pĂ©ridurale. J’ai dormi en attendant le moment. Etrangement bien par rapport aux mois prĂ©cĂ©dent. J’ai Ă©tĂ© un peu trop dosĂ©e par ma faute car j’ai redemandĂ© une dose vers la fin quand je me suis remise Ă  sentir les douleurs. Mais Irvine Ă©tait vraiment pas loin.  Lors de la poussĂ©e je sentais que j’étais pas bien positionnĂ©e mais je n’arrivais pas Ă  me mettre comme je voulais Ă  cause de la pĂ©ridurale. La sage femme et mon mari ont essayĂ© de m’aider mais pas facile avec les machines et mon poids !

L’accouchement Ă©tait magique en soi. Mon mari en face de moi, regardait tout et dans ses yeux je voyais des paillettes de bonheur.  


Le post partum, le temps des questions : heureuse de ma grossesse ?

Je me souviens de la détresse que je ressentais enceinte

Quand j’ai accouchĂ© je me suis dis « plus jamais » ! J’étais crevĂ©e, physiquement on souffre un peu. Et le marathon de la grossesse non merci (sans compter la planĂšte qui part en cacahuĂšte !) Et puis c’est vrai on « oublie ». Les difficultĂ©s physiques je m’en souviens comme quelque chose de brumeux. Par contre je me souviens de la dĂ©tresse que je ressentais enceinte. C’est ça qui m’a poussĂ© Ă  t’envoyer mon tĂ©moignage. Pour que peut-ĂȘtre mon tĂ©moignage aide une future maman qui comme moi n’arrive pas Ă  se dĂ©tendre et Ă  se sentir bien enceinte. Il faut en parler Ă  des gens qui savent Ă©couter et conseiller avec bienveillance. Il y en a. Il faut le savoir pour chercher. 


J’ai dĂ©couvert la douceur et l’extraordinaire rĂŽle des sages femmes

C’est aprĂšs mon accouchement que j’ai commencĂ© Ă  dire stop. Stop Ă  ce gynĂ©cologue vieux jeux, j’ai changĂ©. On dit que les hommes sont plus doux. Je ne sais pas si j’ai eu une exception, j’ai eu que des hommes dans mon suivi.

J’ai dĂ©couvert la douceur et l’extraordinaire rĂŽle des sages femmes. A la maternitĂ©, dans la semaine qui suit l’accouchement, dans la rĂ©Ă©ducation du pĂ©rinĂ©e, et dĂ©sormais dans mon suivi gynĂ©cologique classique. J’ai appris tard mais oui on peut aller voir des sages femmes libĂ©rales pour le suivi annuel gynĂ©cologique. On est pas obligĂ© d’aller voir le mĂ©decin dispo sur Doctolib le weekend du 15 aoĂ»t. Et ça coĂ»te pas un rein au contraire !  

Quand mes rÚgles sont revenues je suis passée aux protections lavables. Beaucoup plus doux pour le corps et en plus meilleur pour la planÚte. 

j’ai Ă©coutĂ©, lu sur les sujets que je n’étais pas prĂȘte Ă  entendre pendant ma grossesse

C’est aprĂšs mon accouchement que j’ai creusĂ©, j’ai Ă©coutĂ©, lu sur les sujets que je n’étais pas prĂȘte Ă  entendre pendant ma grossesse. 

Dans le 1er mois suivant la naissance, j’ai pris un cours de portage. Ça a Ă©tĂ© magique sur les pleurs de mon fils et ça m’a dĂ©tendu. A partir de ce moment lĂ  la suite du congĂ© mat a Ă©tĂ© plus doux. J’ai profitĂ©. J’ai osĂ© bougĂ© Ă  droite et Ă  gauche. Je me suis Ă©coutĂ©e et j’ai pris confiance en moi. 

Malgré le stress, les pleurs, les angoisses, les kilos pris et ce corps que je reconnaissais pas

Mon mari a Ă©tĂ© mon roc. MalgrĂ© le stress, les pleurs, les angoisses, les kilos pris et ce corps que je reconnaissais pas, il n’a pas flanchĂ© pendant la grossesse et le 1er mois. On se levait tous les deux la nuit, on parlait, on rigolait, on regardait notre petit ange. Il gĂ©rait mĂȘme mon fils sur le 1er biberon du matin avant d’aller au boulot pour que mĂȘme si j’étais rĂ©veillĂ©e je puisse lĂącher prise, me dĂ©tendre, me prĂ©parer pour la journĂ©e. J’en avais terriblement besoin : pour ĂȘtre une bonne maman il fallait que j’arrive Ă  Ă©couter cette petite voie que j’avais mis en mute pendant tous ces mois. 

Et la vie reprend son cours : le travail, la sĂ©paration


Faire des rĂ©unions pour planifier d’autres rĂ©unions, la politique et l’hypocrisie non merci. 

Mon retour au travail a Ă©tĂ© brutal. J’avais hĂąte de revoir mes collĂšgues mais pendant ma longue absence (9 mois au total) l’entreprise s’était rĂ©organisĂ©e, beaucoup de recrutement, mon poste avait Ă©tĂ© revu, ma responsable Ă©tait aussi partie en congĂ© maternitĂ©, mon collĂšgue Ă©tait parti et ils avaient dĂ©mĂ©nagĂ©. Nouveaux locaux, nouvelle Ă©quipe, nouveau job, nouveaux liens affectifs. Nouveau job qu’on me laissait pas gĂ©rer comme je l’entendais. On m’a un peu mise au placard et je me sentais mise Ă  l’écart, diffĂ©rente et un peu incomprise. J’ai du attendre le retour de ma responsable pour pouvoir en parler. Mais la maternitĂ© m’avait changé : moins le temps, j’allais Ă  l’essentiel : tourner autour du pot, faire des rĂ©unions pour planifier d’autres rĂ©unions, la politique et l’hypocrisie non merci. 

Mon fils a eu 2 ans et demi aujourd’hui. je suis dans la pĂ©riode du « non » et du « je veux ». Il y a des jours oĂč il me rend zinzin mais il a rĂ©volutionnĂ© ma vie. 

Cet Ă©tĂ© j’ai quittĂ© mon emploi et aujourd’hui j’envisage de crĂ©er ma boite pour vivre une vie diffĂ©rente qui me ressemble plus mais ça c’est une autre aventure ;) 

Merci Camille pour ton expĂ©rience, tu es prĂ©cieuse, prend soin de toi et d’Irvine <3